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Événements

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École Internationale en Hydrographie & Hydrospatial édition 2023

15 mai 2023 8 h

Lieu : En ligne

Cette école internationale, qui en est à sa quatrième édition, offre aux participantes et participants une expérience de formation multidisciplinaire unique, impliquant une interaction étroite avec des scientifiques de haut niveau, des professionnel(le)s et des actrices et acteurs des domaines hydrospatial et maritime dans un contexte technologique de pointe. Les participant(e)s auront l'occasion d'approfondir leurs connaissances et de développer leurs compétences grâce à des cours, des travaux pratiques, des conférences et des activités leur permettant de vivre l'expérience des levés à bord d'un navire hydrographique.

15-16-29-30-31 mai 2023.

*École bilingue (français et anglais) et offerte en ligne. Les cours et conférences seront enregistrées en direct et pourront être visionnés de manière différée.

Cette école internationale fait partie du Réseau canadien de recherche et d'enseignement en hydrographie (COMREN).

Pour tous les détails et vous inscrire pour la formation en ligne : École internationale en hydrographie et hydrospatial 2023.

Informations supplémentaires :

Des places sont encore disponibles en ligne. Hâtez-vous!

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Présentations de maîtrise en sciences géomatiques avec mémoire

19 mai 2023 9 h-11 h 15

Lieu : Local 1640 du Pavillon Casault

Vous êtes cordialement invité.e.s à venir assister aux présentations de maitrise en sciences géomatiques avec mémoire (GMT-6100 & GMT-6103). 

9h : Conception d’un engin de lac de données géospatiales pour le stockage et le traitement de données LiDAR massives, Xavier Malet (Thierry Badard, directeur de recherche; Sylvie Daniel, codirectrice de recherche)

Résumé : Malgré leur essor et utilisation grandissante, le traitement de volumes de données LiDAR conséquents, comme ceux équivalent à celui d’une ville ou d’un bassin versant est difficile, voire impossible, et ceci même si des analyses sur de telles étendues sont requises. Ces données sont alors traitées en tuiles puis recollées manuellement et nécessitent différents traitements souvent arbitraires et couteux en temps de calcul. Afin de remédier à ces différents défis, ce projet de recherche a permis d’évaluer les technologies de gestion de données massives et de concevoir un engin de lac de données pour la gestion de données LiDAR massives. Dans le cadre de ce projet, afin de valider l’approche, un prototype de gestion de données LiDAR massives basé sur l’utilisation de Trino et Apache Iceberg a été développé. Ce prototype ajoute dans un premier temps le type géométrique ainsi que le partitionnement géospatial à Apache Iceberg. Puis, dans un second temps, il permet aussi la manipulation des données géométriques stockées dans Iceberg à l’aide de prédicats géospatiaux tridimensionnels dans Trino. Il devient alors possible de traiter des volumes de données quasi illimités de données LiDAR comme un continuum, sans recollement, en tirant profit de la scalabilité horizontale que procure ces systèmes d’infonuagique (cloud computing). 

9h45 : Analyse et expérimentations des méthodes de création de deepfake dans le domaine géospatial et conception d'une méthode de détection adaptée, Valentin Méo (Thierry Badard, directeur de recherche)

Résumé : Du fait de leur danger, les deepfakes (ou hypertrucage en français) sont devenus un sujet de société. Cependant, aucune étude conséquente n’a été réalisée sur les deepfakes appliqués au domaine géospatial : l’hypertrucage géospatial. Ce travail commence par faire un état de l’art des technologies génératives permettant la modification partielle d’images, aussi appelées techniques d’inpainting en anglais. Grâce à celles-ci, il nous a été possible de concevoir des deepfakes d’imagerie aérienne d’une grande qualité. Afin de tester leur robustesse, des techniques de détection de falsification classiques ont été testées. Ces méthodes se sont révélées utiles mais pas suffisantes. Une méthode originale de détection spécialement adaptée aux particularités des images géospatiales a donc finalement été proposée. Les résultats très satisfaisants obtenus avec cette méthode, permettent de montrer que le contrôle de l’information n’est pas la seule solution au problème de la désinformation. Ce travail pourrait ainsi être utilisé par un public large allant des agences de renseignement, journalistes ou citoyens concernés soucieux de détecter les falsifications provenant de différentes entités.

10h30 : Extraction du réseau de surface à partir d’un nuage de points lidar massif, Aymane Dahbi (Éric Guilbert, directeur de recherche; Thierry Badard, codirecteur de recherche)

Résumé : Aujourd’hui, la cartographie des réseaux hydrographiques est un sujet important pour la gestion et l’aménagement de l’espace forestier, la prévention contre les risques d’inondation, etc. Les données sources pour cartographier les cours d’eau sont des nuages de points obtenus par des lidars aéroportés. Cependant, les méthodes d’extraction des réseaux usuelles nécessitent des opérations de découpage, de rééchantillonnage et d’assemblage des résultats pour produire un réseau complet, altérant la qualité des résultats et limitant l’automatisation des traitements. Afin de limiter ces opérations, une nouvelle approche de calcul est considérée. Cette approche propose de construire un réseau de crêtes et de talwegs à partir des points lidar puis transforme ce réseau en réseau hydrographique. Notre recherche consiste à concevoir une méthode d’extraction robuste du réseau adaptée aux données massives. Ainsi, nous proposons d’abord une approche de calcul du réseau adaptée aux surfaces triangulées garantissant la cohérence topologique du réseau. Nous proposons ensuite une architecture s’appuyant sur des conteneurs pour paralléliser les calculs et ainsi traiter des données massives. 

Informations supplémentaires :

Gratuit, ouvert à toutes et tous.

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Journée du numérique écoresponsable

22 mai 2023 au 26 mai 2023

Lieu : En ligne

De l’écoute de contenus en ligne à la virtualisation de services, en passant par les objets connectés et les courriels : vous savez probablement que l’utilisation du numérique est profondément ancrée dans nos activités professionnelles comme personnelles. Ce dont nous sommes souvent moins au fait, ce sont des répercussions sur l’environnement qu’a cette omniprésence du numérique dans notre quotidien. Pour en donner une forme de mesure : en 2020, 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) étaient générées par l’activité numérique. 

 Du 22 au 26 mai 2023, différentes activités et informations vous sont proposées pour comprendre les répercussions de l’utilisation du numérique sur l’environnement et adopter des pratiques écoresponsables.  

  • Le midi-conférence « Vers une utilisation écoresponsable du numérique », qui a lieu en ligne ce mardi 23 mai. La conférence pose les balises du numérique écoresponsable et met en lumière quelques comportements à adopter. Détails et inscription.  
  • Le ménage numérique des boîtes courriel, une façon simple de diminuer votre empreinte carbone en libérant de l’espace sur les serveurs. Transmettez le résultat de votre ménage par l’entremise du formulaire en ligne disponible pour permettre de cumuler les données à l’échelle de l’Université! 
  • Un quiz, qui vous permet en quelques questions de mesurer et d’approfondir vos connaissances sur l’empreinte carbone du numérique.  
  • Le guide « Réduire l’empreinte du numérique, un geste à la fois », pour prendre connaissance de quelques trucs et astuces facilement applicables pour adopter des comportements numériques écoresponsables.  

 

Informations supplémentaires :

En participant au midi-conférence ou au ménage numérique des boîtes courriel, vous courrez la chance de remporter l’une des deux cartes annuelles donnant accès aux parcs de la SÉPAQ. Une belle occasion de prendre une pause du numérique en nature! 

Profitez de cette occasion d’amorcer la réflexion sur l’utilisation du numérique et de faire une différence, une action à la fois.