Aller au contenu principal

Actualités

Photo

Félicitations aux récipiendaires du concours cartographique La preuve par la carte!

10 décembre 2023

Le concours cartographique La preuve par la carte a de nouveau été présenté cette année dans le cadre de la Journée SIG Université Laval.

Plusieurs personnes se sont distinguées et on remporté des prix offerts par nos partenaires Coop Zone et le Centre de recherche en données et intelligence géospatiales (CRDIG) : 

  • Audrey Plantegenêt, étudiante en technologie de la géomatique (Cégep Limoulou) : 1er prix, catégorie Point de vue de cartographe (50$ du CRDIG).
  • Jimmy Bélanger, étudiant en technologie de la géomatique (Cégep Limoulou) : 1er prix, catégorie Point de vue d'artiste (50$ du CRDIG).
  • Laura-Lee Bolger, graduée de la maîtrise en sciences géographiques (Université Laval) : 1er prix, catégorie Carte dynamique (50$ du CRDIG).
  • Alexandre Olivier, étudiant au baccalauréat en chimie (Université Laval) : prix du public (50$ en chèques-cadeaux Coop Zone).

Pour admirer les oeuvres : Concours cartographique La preuve par la carte.

Félicitations aux récipiendaires et merci à toutes les participantes et tous les participants!

Un grand merci à nos partenaires!

Pour revivre la Journée SIG Université Laval 2023 : Édition 2023.

Photo

Évelyne Thiffault, récipiendaire du Prix d’excellence en enseignement pour l’année 2023

07 décembre 2023

L’Université Laval a dévoilé hier les noms des membres de son corps professoral et de son personnel enseignant qui ont remporté un Prix d’excellence en enseignement pour l’année 2023. 

Félicitations à notre estimée collègue Évelyne Thiffault, professeure au Département des sciences du bois et de la forêt, qui reçoit le Prix Distinction en enseignement pour les professeures et les professeurs, qui s’accompagne d’une bourse de 4 000 $. En savoir plus sur son engagement en enseignement.

À l'occasion de la cérémonie de reconnaissance annuelle présidée par la rectrice, Sophie D’Amours, et la vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes, responsable de la santé, Cathia Bergeron, plus de 28 000 $ en fonds de développement pédagogique ont été remis aux lauréates et aux lauréats de ce concours prestigieux. 

« C’est toujours avec beaucoup de fierté que nous reconnaissons l’excellence au sein de notre établissement en attribuant des Prix d'excellence en enseignement. Par ce geste, l'Université Laval souhaite promouvoir la qualité de l'enseignement au sein de la communauté enseignante, inciter ses facultés et ses unités à participer à la valorisation de l'enseignement en présentant des candidatures exemplaires et se distinguer en matière de pédagogie universitaire », a déclaré la vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes, responsable de la santé, Cathia Bergeron. 

« Félicitations aux lauréates et aux lauréats de l’édition 2023. Excellence, engagement, créativité et innovation : voilà des mots qui vous caractérisent. Vous êtes des personnes passionnées par la pédagogie. Par votre savoir-faire et votre savoir-être, vous contribuez jour après jour à la qualité de la formation. Votre enseignement a le pouvoir de faire une différence auprès de nos étudiantes et étudiants et d’influencer de façon durable leur parcours. Enseigner, c’est transmettre des connaissances, mais c’est aussi accompagner vers la réussite, une mission essentielle à l’Université Laval », a déclaré la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours. 

 Depuis sa création en 1997, ce concours reconnaît la contribution exceptionnelle de professeures et de professeurs, de chargées et de chargés de cours et d’enseignement ainsi que de responsables de formation pratique qui transmettent avec brio leur passion et leurs connaissances, en plus de contribuer au rayonnement de leur faculté et de l'Université Laval tout entière. Il met également en lumière l’excellence de leur pratique pédagogique ainsi que leur engagement, leur créativité et leur sens de l’innovation, de même que la qualité des équipes qui les accompagnent dans leur démarche pédagogique. 

Les lauréates et lauréats 2023 :  

Charles-Olivier Amédée-Manesme, professeur titulaire 
Faculté des sciences de l’administration, Département de finance, assurance et immobilier 
Prix Cours à distance, hybride ou comodal (2 000 $) 

François Ratté, professeur titulaire 
Faculté de médecine, Département de médecine de famille et de médecine d'urgence 
Prix Ressource pédagogique (2 000 $) 

Antoine Pellerin, professeur agrégé 
Faculté de droit 

Josée Proulx, responsable de formation pratique 
Service du développement professionnel 
Prix Formation continue (2 000 $) 

Darren Edward Richard, professeur titulaire 
Faculté de médecine, Département de biologie moléculaire, de biochimie médicale et de pathologie 
Prix Direction de programme (2 000 $) 

Jean-Frédéric Morin, professeur titulaire 
Faculté des sciences sociales, Département de science politique 
Prix Encadrement aux cycles supérieurs (2 000 $) 

Pierre-Olivier Roy, chargé d'enseignement 
Faculté de musique 
Prix Distinction en enseignement pour les personnes chargées de cours, les responsables de formation pratique, les personnes chargées d’enseignement en médecine et les professeures et les professeurs de clinique (4 000 $) 

Évelyne Thiffault, professeure agrégée 
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, Département des sciences du bois et de la forêt 
Prix Distinction en enseignement pour les professeures et les professeurs (4 000 $) 

Denis Simard, professeur titulaire 
Faculté des sciences de l'éducation, Département d'études sur l'enseignement et l'apprentissage 
Prix Carrière en enseignement (10 000 $) 

Source : Relations médias de l'Université Laval

Photo

Des chercheurs découvrent le lac le plus profond du Québec

06 décembre 2023

Une étude menée par une équipe de l’Université Laval a permis d’établir que le titre de lac le plus profond du Québec peut être revendiqué par le lac Manicouagan. Ce nouveau champion a une profondeur maximale de 320 mètres, soit 40 mètres de plus que le précédent record. Il est toutefois inutile d’espérer se rendre sur ses rives pour le contempler ou pour le prendre en photo puisqu’il se trouve au fond du réservoir Manicouagan.

« Le réservoir Manicouagan a été mis en eau dans les années 1960 à la suite de la construction du barrage Daniel-Johnson, rappelle le responsable de l’étude, Patrick Lajeunesse, professeur au Département de géographie de l’Université Laval et chercheur au regroupement Québec-Océan. Auparavant, on trouvait dans cette région deux lacs en forme d’arc, d’une longueur d’environ 60 km chacun, qui se faisaient face :  le lac Mouchalagan et, 70 km à l’est, le lac Manicouagan. »

Ces deux lacs étaient situés de part et d’autre d’un cratère formé il y a 214 millions d’années par la chute d’une météorite. « La hausse du niveau d’eau qui a suivi la construction du barrage a fait en sorte que les rives de ces deux lacs se trouvent maintenant à plus de 130 mètres sous la surface du réservoir, explique le chercheur. L’eau contenue dans le réservoir a atteint les bourrelets du cratère météoritique, mais le rebond central du cratère n’a pas été inondé. C’est ce qui a formé l’île René-Levasseur. Sur les photos satellites, l’ensemble a l’allure d’un œil géant. Certains le désignent d’ailleurs comme "l’œil du Québec". »

L’équipe du professeur Lajeunesse a utilisé le bateau de recherche Louis-Edmond-Hamelin pour effectuer des relevés dans la partie du réservoir située au-dessus du lac Manicouagan. À l’aide de données accumulées au fil de plusieurs centaines de kilomètres de transects, ils ont dressé le profil bathymétrique détaillé du lac.

 « La couche de sédiments du lac Manicouagan est exceptionnellement épaisse et atteint 280 m par endroits, explique le professeur Lajeunesse. On pense qu’en raison de la profondeur du lac, les sédiments n’auraient pas été perturbés lors des dernières glaciations. En théorie, on pourrait donc utiliser ces sédiments comme archives pour étudier les changements climatiques, les changements environnementaux et les séismes survenus depuis des centaines de milliers d’années. »

Des relevés effectués à l’aide d’un échosondeur multifaisceaux ont permis aux chercheurs de visualiser ce qui se trouve aujourd’hui au fond du réservoir. « On voit distinctement des arbres et des arbustes toujours debout, des ruisseaux, des plages, des paysages tels qu’ils étaient avant la mise en eau, comme si le temps s’était arrêté, constate le professeur Lajeunesse. Si nous avions les ressources, nous pourrions faire de la cartographie à haute résolution et utiliser des robots sous-marins pour étudier les habitations saisonnières que les Innus de Pessamit avaient établies sur les rives du lac Manicouagan. Nous pourrions ainsi contribuer à enrichir les connaissances sur l’héritage culturel de cette communauté. »

Les détails de cette étude viennent de paraître dans la revue Geomorphology. Les signataires de l’étude sont Léo Chassiot, Patrick Lajeunesse, François-Xavier L'Heureux-Houde et Jean-François Bernier, de l’Université Laval, et leurs collègues allemands Kai-Frederik Lenz et Catalina Gebhardt.

Photo : Le lac Manicouagan était situé du côté est du réservoir Manicouagan. La ligne blanche en délimite les anciennes rives. Un autre grand plan d'eau, le lac Mouchalagan, se trouvait du côté ouest du réservoir. Les deux lacs sont disparus après la mise en eau du réservoir dans les années 1960, par Pierre Markuse

Source : Université Laval

Photo

Nouvelle carte-récit : Sites et curiosités géomatiques au Québec (Volume 2)!

04 décembre 2023

Une nouvelle carte-récit est maintenant disponible, créée par M. Rock Santerre, professeur retraité du Département des sciences géomatiques. Cette carte-récit est le 2e volume portant sur les sites et curiosités géomatiques au Québec. On y trouve d'autres informations historiques sur l'arpentage, le cadastre, les frontières, la cartographie, la géodésie, etc.

Par exemple, on y retrouve l’acte du premier bornage effectué par Champlain, la méridienne de Québec par Holland, le réseau de triangulation du pont de Québec et diverses informations sur les frontières du Québec. Plusieurs anciennes résidences (ou leur site) d'arpenteurs-géomètres célèbres sont aussi présentées.

Pour consulter la carte-récit : Sites et curiosités géomatiques au Québec (Vol. 2) (arcgis.com)

Bonne exploration!

Photo

Les bons coups de la Faculté dans le rapport à la communauté de l'Université Laval.

27 novembre 2023

L'Université Laval a publié à la mi-novembre son rapport annuel à la communauté. Survol de l'impulsion qui anime l'Université Laval, le Rapport à la communauté 2022-2023 renferme plus d'une cinquantaine d'histoires et de projets porteurs. Ce rapport témoigne de la vitalité de l'Université et met la lumière sur des personnes engagées à relever des défis et à préparer l'avenir.

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique fait partie de ces histoires inspirantes. En voici quelques-unes:

Expérience d'apprentissage sensorielle en 3D

Sylvie Daniel et Willian Ney Cassol, professeurs au Département des sciences géomatiques, ont récemment mis en place un nouveau laboratoire expérientiel (labEx), qui a pour objet d’intérêt la REPrésentation 3D et la PERception 3D dans les environnements physiques d’où son nom de laboratoire REPER 3D.

La mise en place du laboratoire est motivée par plusieurs objectifs liés à la formation, à la recherche et à l’innovation, à l’expérience étudiante, à la visibilité et au dynamisme du Département. Ceci montre encore la volonté de l’UL d’utiliser des moyens innovants pour la formation de nos étudiantes et étudiants mais aussi pour la recherche. Le labEx REPER 3D s’appuiera sur une maquette d’un environnement urbain miniaturisé personnalisable (ex. plateaux modulaires incluant des routes, intersections, panneaux de signalisation, feux de signalisation, …) et peu coûteuse, qui sera complétée par des petits drones et de nouveaux capteurs imageurs permettant de proposer des expériences d'apprentissage de pointe et de mener des recherches en perception et représentation 3D sous l’angle de l’intégration de capteurs, la télédétection, la photogrammétrie, l’intelligence artificielle, la modélisation 3D et de la visualisation 3D. La maquette urbaine, les drones et capteurs miniaturisés permettront de créer un contexte de formation et de recherche qui expose aux conditions du monde réel (bruits, variabilité, informations partielles, …) tout en préservant le contrôle des environnements.

En savoir plus

Nouveau Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois

La création du nouveau Consortium de recherche sur les panneaux composites à base de bois (Corepan-bois) permettra la valorisation des résidus de bois, l’optimisation des procédés de fabrication des panneaux et le développement de nouveaux produits. Les chercheurs identifieront de nouvelles sources durables d’approvisionnement en fibres issues de la biomasse forestière, urbaine et agricole. Ils développeront aussi de nouveaux adhésifs biosourcés ou issus de résidus de procédés de transformation industriels. Ce consortium montre bien l’ouverture de l’Université Laval et sa capacité à travailler en collaboration car il regroupe deux universités, un centre collégial de transfert de technologie, un organisme de recherche et de développement privé à but non lucratif et quatre fabricants de panneaux composites. 

L’industrie canadienne de panneaux occupe le quatrième rang mondial et c’est un domaine très concurrentiel où il faut constamment innover pour rester dans la course. L’industrie québécoise est la plus productive au Canada dans ce domaine. La mission de recherche de l’Université Laval est très importante afin d’aider à varier les sources de matière première, améliorer la productivité mais aussi par l’enseignement afin de fournir du personnel hautement qualifié à cette industrie. Ceci montre son rôle de leader en matière de recherche en génie du bois et des matériaux biosourcés.

Lisez l'article et visionnez le lancement

Nouvelle carte interactive de la vulnérabilité de la population canadienne aux vagues de chaleur accablante

Une équipe du Département de géographie a produit une toute première carte interactive web, à l’échelle du Canada, de la vulnérabilité et de l’exposition de la population aux vagues de chaleur accablante. Cet outil est disponible tant pour le grand public que pour les professionnels et les décideurs dans le domaine de l’aménagement, de l’urbanisme et de la santé publique. Ce projet montre comment l’expertise de l’Université Laval peut servir à la grandeur du Canada face aux enjeux des changements climatiques en fournissant des outils permettant de mieux cibler les zones à risque face à la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur mettant une pression sur la santé de la population. La chaleur accablante tue plus de personnes chaque année au pays que tout autre événement météorologique.

Les autorités locales, régionales et provinciales ont à faire face aux conséquences sanitaires, sociales et économiques engendrées par les changements climatiques. Grâce à l’information mise à leur disposition par le biais de la cartographie interactive, elles seront en mesure d’intervenir afin de réduire les effets sanitaires sur le bien-être de la population que pourraient causer ces vagues de chaleur et de réagir plus adéquatement lorsque ces aléas surviendront.

Consultez l'article et la carte interactive

Promouvoir la mobilité active

Claude Durocher et Guy Labrecque sont à l'origine du groupe Mobilité active ULaval. La raison d'être de Mobilité active ULaval est de créer une communauté de pratiques qui permettra de regrouper les membres de la communauté universitaire qui se transportent en tout ou en partie de façon active ainsi que les personnes qui passent de façon active par des lieux de notre université. 

Les objectifs prioritaires sont de démontrer que se déplacer de façon active est le fun, facile et populaire, créer un lieu d’échanges sur le déplacement actif pour en faciliter la pratique et servir de canal de communication entre les adeptes du déplacement actif et les instances universitaires.

Visitez la page Facebook

 

Photo

BMO et l’Université Laval s’unissent afin de créer un programme universitaire pour les jeunes leaders autochtones

15 novembre 2023

En partenariat avec l’Université Laval, BMO a annoncé aujourd’hui le lancement du programme BMO – Jeunes leaders autochtones, une initiative qui permet de soutenir les étudiantes et les étudiants en foresterie grâce à la remise de bourses, que ce soit pour des stages, la réalisation de projets spécifiques avec la communauté ou une expérience comme personne mentorée.

Dirigé par Jean-Michel Beaudoin, professeur au département des sciences du bois et de la forêt, et titulaire de la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone, le programme procurera également aux étudiantes et aux étudiants en foresterie un meilleur accès à des ressources éducatives et à divers partenariats afin de les aider à réaliser des progrès professionnels et universitaires. Le programme sera rendu possible grâce à un don de 500 000 $ de BMO. 

« Depuis plus de 30 ans, BMO a noué des relations solides et apporté un soutien constant à 270 communautés autochtones, a déclaré Grégoire Baillargeon, président, BMO, Québec. Le programme BMO – Jeunes leaders autochtones soutient le progrès de la relève entrepreneuriale autochtone tout en permettant le développement, l’accès à des ressources éducatives, à du mentorat et à la croissance d’un réseau d’affaires qui favorisent une économie prospère, un avenir durable et une société inclusive. »

Des nouveaux horizons sans obstacle

En phase avec la raison d’être de BMO, qui est d’avoir le cran de faire une différence dans la vie, comme en affaires, le programme BMO – Jeunes leaders autochtones favorisera :

  • l’éclosion du potentiel des étudiantes et des étudiants autochtones, offrant aux communautés autochtones un accès spécialisé à des experts forestiers hautement qualifiés;
  • le développement d’une nouvelle génération de leaders autochtones;
  • l’augmentation significative des possibilités pour les jeunes autochtones de progresser grâce à des occasions de carrière qui les mènent à la réussite dans les affaires et les aident au bout du compte à devenir des dirigeants prospères;
  • l’amélioration des revenus et des conditions de vie des personnes, des familles et des communautés autochtones;
  • la durabilité dans les pratiques forestières et la santé des écosystèmes forestiers qui sont au cœur des modes de vie des Autochtones;
  • le développement du savoir-faire autochtone pour renforcer les capacités des organisations du secteur forestier à travailler sur des projets où la présence autochtone exige de nouvelles approches.

« BMO et l’Université Laval partagent la volonté de mettre en valeur la voix, la légitimité et les compétences des jeunes leaders issus des Premières Nations. Ce programme expérientiel distinctif renforcera le développement de compétences en foresterie et leur esprit entrepreneurial. Il favorisera également leur insertion professionnelle et les positionnera en tant qu’expertes et experts sur le territoire forestier », affirme la rectrice de l’Université Laval, Mme Sophie d’Amours.

BMO s’engage auprès des clients, des collègues et des collectivités autochtones en s’appuyant sur trois piliers – l’éducation, l’emploi et l’autonomisation économique – qui reposent sur une plateforme d’inclusion pour tous. Notre engagement à progresser vers une société inclusive sans obstacles et à soutenir le progrès socioéconomique des communautés autochtones comprend les éléments suivants :

  • en septembre 2023, BMO lance le programme de prêt BMO pour les entrepreneurs autochtones, qui offre aux propriétaires d’entreprises autochtones un meilleur accès à des fonds de roulement, à des ressources éducatives et à des partenariats professionnels pour lancer, développer et accélérer leurs entreprises;
  • pour soutenir les entreprises autochtones, BMO a augmenté le niveau d’achat de biens et de services auprès de partenaires autochtones – dépassant en 2022 son engagement de verser 10 millions de dollars par an auprès d’entreprises autochtones d’ici 2023;
  • l’engagement de BMO à mobiliser 300 milliards de dollars en financement durable d’ici 2025 inclut des prêts aux entreprises et communautés autochtones dans la structuration du programme d’obligations durables de la Banque;
  • pour avoir fait progresser les intérêts et le développement économique des Autochtones, BMO a reçu sept fois de suite la certification Or du programme de Relations progressistes avec les Autochtones (RPA). Ce programme est administré par le Conseil canadien pour l’entreprise autochtone (CCEA).

Pour en savoir plus sur l’engagement de BMO à soutenir les communautés autochtones, consultez le site www.bmo.engagements-autochtones.

Engagement de BMO envers les communautés autochtones

Depuis plus de trente ans, les Services bancaires aux Autochtones de BMO collaborent avec les communautés autochtones pour favoriser leur autodétermination économique. Par l’entremise d’un réseau de succursales et de bureaux de services bancaires aux entreprises situés à l’intérieur et à l’extérieur des réserves, BMO offre des produits et services financiers, y compris du financement pour le logement et la rénovation, des services de fiducie, des solutions de gestion de placements et du financement à long terme pour le développement des infrastructures et le développement économique dans les réserves. De plus, BMO a établi un partenariat avec l’Université des Premières Nations du Canada pour créer Nisitohtamowin – Une introduction à la compréhension des perspectives autochtones au Canada, un cours d’apprentissage en ligne mis gratuitement à la disposition de tous.

Pour plus d’informations sur la façon dont BMO travaille avec les communautés autochtones au Canada, cliquez ici ou visionnez le Rapport annuel sur les partenariats et les progrès en matière autochtone de BMO.

À propos de BMO Groupe financier 

Fort d’actif total de 1 250 milliards de dollars au 31 juillet 2023, BMO Groupe financier est la huitième banque en importance pour son actif en Amérique du Nord. Depuis plus de 200 ans et toujours là pour ses clients, BMO est une équipe diversifiée d’employés hautement engagés qui offre à 13 millions de clients une vaste gamme de produits et de services dans les domaines des services bancaires aux particuliers et aux entreprises, de la gestion de patrimoine, des marchés mondiaux et des services de banque d’affaires, au Canada, aux États-Unis et dans certains marchés mondiaux. Animé par une seule raison d’être : avoir le cran de faire une différence dans la vie, comme en affaires, BMO s’engage à susciter des changements positifs dans le monde et à favoriser le progrès vers une économie prospère, un avenir durable et une société plus inclusive.

À propos de l’Université Laval
FacebookTwitterLinkedIn

Relations avec les médias :
Marie-Catherine Noël, Montréal, Mariecatherine.noel@bmo.com, 514-715-7327
Université Laval, Québec, medias@ulaval.ca, 418-656-3355

Source :
Relations publiques et protocole
Université Laval
418 656-3355
medias@ulaval.ca

Photo

Journée SIG Université Laval - 17 novembre!

12 novembre 2023

Soyez des nôtres pour cette 11e édition de la Journée SIG Université Laval qui aura lieu le vendredi 17 novembre dès 12 à la salle Le Cercle du Pavillon Desjardins. À l’image des éditions précédentes, l’événement propose encore une fois une variété d’activités ayant pour but de démystifier les données géospatiales et leurs applications. 

Conférences
Cette édition propose trois conférences, dont une grand public présentée par Martin Coulombe de OSEDEA sur l'utilisation de robots Spot pour la collecte de données!

Concours cartographique
Admirez les projets cartographiques réalisés par des étudiantes et étudiants du Cégep Limoilou et de l’Université Laval et votez pour votre coup de cœur

Stations d’expérimentation
Plusieurs stations d’expériences géospatiales vous permettront de découvrir des technologies et des applications géospatiales fascinantes.

Capsules techno
Du 13 au 17 novembre, une courte capsule techno sera mise en ligne quotidiennement sur le site Web de l'événement.

Tous les détails à : Journée SIG Université Laval.

C'est un rendez-vous! Événement gratuit et ouvert à toutes et tous!

Photo

Concours cartographique La preuve par la carte

11 novembre 2023

Pour cette 7e édition du concours cartographique de la Journée SIG Université Laval, les étudiantes et étudiants de l’Université Laval aux trois cycles et du Cégep Limoilou sont invités à présenter leur plus belle carte réalisée durant leurs études, leur travail ou leurs projets personnels. Les cartes reçues seront affichées sur le site Web de l’événement è partir du jeudi 16 novembre 2023. Le public sera invité à voter pour son œuvre coup de cœur. Plusieurs prix seront remis aux participants.

Trois catégories sont proposées : « point de vue de cartographe », « point de vue d’artiste » et « carte dynamique (Web) ».

Les cartes, en format image numérique (avec lien Web dans le cas des cartes dynamiques), devront être reçues au plus tard le jeudi 16 novembre 2023 à midi, à cette adresse : journeesig@scg.ulaval.ca. Dans votre courriel, précisez les informations suivantes : votre nom, prénom, affiliation (ULaval ou Cégep Limoilou), programme d’études, le titre de la carte, la catégorie du concours, le contexte dans lequel elle a été réalisée et ce qu’elle permet d’analyser ou de mettre en lumière!

Tous les détails à : Concours La preuve par la carte.

Pour toute question : journeesig@scg.ulaval.ca 

Photo

ASTM International honore Alexander Salenikovich avec son prix annuel le plus prestigieux

10 novembre 2023

ASTM International a décerné son prix annuel le plus éminent, le Prix du Mérite 2023, à Alexander Salenikovich pour ses contributions au comité du bois de l'ASTM.

Ce prix prestigieux, qui s'accompagne du titre de Fellow, représente la plus haute distinction de l'ASTM pour un service distingué et une participation exceptionnelle aux activités des comités internationaux de l'ASTM. Expert de premier plan dans la communauté de l'ingénierie du bois, M. Salenikovich a été reconnu pour son travail prolifique dans les codes et normes, ses recherches respectées et son dévouement à faire progresser les objectifs du comité.

Membre d'ASTM International depuis 2001, Alexander Salenikovich avait déjà été honoré par le comité avec le Prix de l'appréciation (2007) et le Prix du président sortant (2021).

Actuellement professeur en génie du bois au Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval, où il travaille depuis 2003, il a obtenu son doctorat en foresterie et produits forestiers à la Virginia Polytechnic Institute and State University (Blacksburg, Virginie) en 2000.

À propos d'ASTM International

L'ASTM, en tant qu'organisme de normalisation, élabore et édite des normes techniques couvrant divers domaines tels que les matériaux, les produits, les systèmes et les services. Actuellement, ASTM International compte plus de douze mille normes répertoriées dans son catalogue. Ces normes jouent un rôle essentiel dans la fabrication et la commercialisation des produits, visant à garantir la fiabilité des produits et la sécurité des consommateurs, que ce soit dans un cadre personnel ou professionnel. Auparavant connu sous le nom d'American Society for Testing and Materials, cet organisme s'engage à promouvoir des normes de qualité pour soutenir la confiance des consommateurs.

Source : ASTM

Photo

Nancy Gélinas, doyenne de la Faculté reçoit la Distinction Henri-Gustave-Joly-de-Lotbinière.

09 novembre 2023

L’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec a décerné la Distinction Henri-Gustave-Joly-de-Lotbinière à Nancy Gélinas, doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval. Cette distinction est remise à une personne extérieure à la profession dont les actions auront fait progresser la cause forestière et contribué à l’avancement et au rayonnement de la profession.

Durant ses études supérieures, Nancy Gélinas a embrassé la foresterie avec une détermination qui n’a eu d’égale que sa persévérance. Quelques trente années plus tard, sa contribution au rayonnement de la foresterie et de la profession, à l’avancement de la cause forestière et son implication à différents niveaux dans plusieurs comités sont indéniables.

Premièrement, elle a marqué l’histoire de la foresterie en devenant la première femme doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique en plus de 110 ans d’histoire. Nancy Gélinas est professeure-chercheuse en économie forestière. Formée à l’Université Laval, dans trois facultés différentes, elle présente un parcours pluridisciplinaire alliant les mathématiques, l’économie et les sciences forestières. Arrivée à titre de professeure à l’Université Laval en 2004, elle avait amorcé sa carrière à l’Université de Moncton, campus d’Edmundston en 1997. Avant sa nomination à titre de doyenne, elle a été vice-doyenne aux études durant quatre ans. Les aspects sociaux, économiques et de gouvernance occupent une place importante dans ses projets de recherche, où la participation des acteurs dans un contexte multiressources domine. Elle a participé activement à la formation des futures ingénieures forestières et ingénieurs forestiers au fil du temps autant par l’enseignement en économie forestière, en foresterie internationale, en communication ou en marketing des produits forestiers. Elle a aussi supervisé plusieurs étudiantes et étudiants à la maîtrise et au doctorat.

Elle est constamment ouverte à animer différents colloques ou congrès en lien avec la foresterie. De plus, sa porte est toujours ouverte pour discuter avec la communauté étudiante de la Faculté ainsi qu’avec le personnel ou les gens du milieu. Que ça soit lors de la Semaine des sciences forestières, les 100 ans de l’OIFQ ou des colloques et congrès, elle contribue avec enthousiasme à différents événements.

Elle a également accepté de présider la Commission indépendante sur les caribous forestiers et montagnards. Un défi de taille sur un enjeu très controversé. Elle a relevé ce mandat avec toute son énergie, son professionnalisme et son intégrité. En 2015, elle a également co-présidé la consultation sur l’évaluation de l'impact social et économique de la mise en oeuvre des exigences du Forest Stewardship Council sur le territoire de la région du Saguenay – Lac-Saint-Jean. En 2022, elle a été co-organisatrice en chef du 5e Congrès mondial d’agroforesterie qui a eu lieu à Québec et qui a accueilli en présentiel et en virtuel près de 800 personnes de tous les continents. Elle a d’ailleurs remporté le concours de soutien à l’organisation de congrès internationaux qui visent à souligner des chercheurs et chercheuses qui s’investissent dans l’organisation de congrès scientifiques et qui génèrent des retombées économiques appréciables et qui contribue au rayonnement de la communauté.

Ces nombreuses contributions à la recherche en foresterie et sa participation à plusieurs publications dans le domaine de l’économie et la politique forestière sont également à souligner. Elle s’implique dans plusieurs comités ou associations et elle est notamment secrétaire-trésorière de la Société d’histoire forestière du Québec et membre du conseil d’administration du Centre d’enseignement et de recherche en foresterie (CERFO).

Cette distinction vient souligner sa grande contribution au rayonnement de la foresterie et de la profession d’ingénieures forestières et d’ingénieurs forestiers.

 

Photo

Lancement d’un nouveau livre sur l’expédition AKOR

08 novembre 2023

C’est le 7 novembre 2023 que s’est tenu le lancement du nouveau livre « 234 jours – La première traversée nord-sud du Canada ». Cet ouvrage est le récit de voyage de Guillaume Moreau, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt et de son coéquipier Nicolas Roulx, qui ont tous deux traversé 7 600 kilomètres du nord au sud du Canada en canot, en ski et en vélo, et ce, dans des conditions souvent extrêmes.

Également capté par vidéo, ce périple a permis la production du documentaire « Canada Vertical » qui a été sélectionné comme finaliste au Banff Mountain Film Festival.

Découvrez le récit numérique de leur aventure produit par Radio-Canada

Lire le récit numérique

Résumé du livre

Échapper aux ours polaires et aux bœufs musqués, tolérer les blessures, survivre à l’isolement. Avancer… Continuer à avancer.

Les Québécois Nicolas Roulx et Guillaume Moreau ont traversé le Canada du nord au sud en canot, ski et vélo. 234 jours, près de 8 mois, c’est le temps qu’ils ont mis pour parcourir les 7 600 kilomètres, un exploit qui n’avait encore jamais été réalisé auparavant. 234 jours est le récit de cette expédition hors norme qui se lit comme un haletant roman d’aventures où l’on découvre que les pires obstacles ne sont pas ceux que l’on croit. Un périple qui se veut aussi une ode à l’immensité, à la beauté du territoire et à ceux et celles qui l’occupent depuis des millénaires.

Disponibilité du livre

Photo

Francis Roy, récipiendaire du prix Gaia 2023!

06 novembre 2023

Francis Roy, professeur au Département des sciences géomatiques est le nouveau récipiendaire du prix Gaia, décerné par l'Association canadienne des sciences géomatiques (ACSG) (sections Montréal et Champlain) pour son apport remarquable dans le domaine de la géomatique au Québec. Le prix lui a été remis lors du Colloque GéoMTL organisé par l'ACSG - Section Montréal, le 19 octobre dernier.

Francis Roy est professeur titulaire au Département des sciences géomatiques de l’Université Laval, dont il est le directeur de département depuis le 1er juin 2016. Il a aussi assumé la fonction de directeur du programme de baccalauréat en sciences géomatiques de 2007 à 2016. Il enseigne aux trois cycles universitaires dans les domaines du cadastre, du droit foncier, de l’administration des terres, de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme. Il est chercheur régulier au Centre de recherche en données et intelligence géospatiales (CRDIG). Ses activités de recherche portent entre autres sur le droit foncier, les réformes foncières et cadastrales, la propriété immobilière et le zonage, la gestion des risques de désastres naturels, et la gouvernance de l’aménagement durable du territoire. Il au siège au conseil d’administration de quelques organismes actifs en géomatique : la section Champlain de l’ACSG (depuis 2017), l’Association de géomatique municipale du Québec (depuis 2016) et le Centre interdisciplinaire de développement en cartographie des océans (CIDCO) (depuis 2017, dont 5 ans à titre de président).

Francis Roy a fait partie de la première cohorte d’étudiants inscrits et diplômés du programme de baccalauréat en géomatique de l’Université Laval (début des études en 1986 et diplômation en 1990). Depuis, il a participé à de nombreuses activités, conférences, comités en lien avec le développement de la géomatique et l’internationalisation de l’expertise québécoise dans ce domaine.

Il est aussi membre de l’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec depuis 1991, où il siège sur différents comités en lien avec le développement de la profession et la formation continue. Il a reçu le Prix du président de l’OAGQ en 2008 et le Mérite du Conseil interprofessionnel du Québec en 2017.

Toutes nos félicitations pour cet accomplissement!

 

Photo

Du ski de fond et de la raquette cet automne à la Forêt Montmorency

27 octobre 2023

L'Université Laval est heureuse d’annoncer que la pratique du ski de fond et de la raquette sera possible à la Forêt Montmorency dès la première neige, et ce, jusqu’au 31 décembre 2023. 

Lors du forum public de la Forêt Montmorency, organisé par la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) en novembre dernier, certaines personnes présentes avaient exprimé le souhait d’une poursuite des activités de ski de fond sur ce territoire forestier. En réponse à ce désir, la FFGG s’était engagée à créer un comité de travail spécifiquement sur l’offre de ski de fond pour 2023-2024. Les travaux de préparation de la saison à venir ont été faits suite aux recommandations de ce comité. 

Un troisième projet pilote se mettra donc en branle dans les prochaines semaines, soit dès que la neige sera en quantité suffisante. Ce projet permettra d’obtenir des informations importantes afin de définir un modèle d’affaires en vue d’une offre future d’activités récréotouristiques à la Forêt Montmorency. Une entente signée aujourd’hui octroi le mandat d’opération des pistes pour la pratique du ski de fond et de la raquette aux Services nordiques Bilodeau. 

La doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique se réjouit de cette situation. « Nous avons entendu la population et respecté notre engagement de trouver une solution afin d’offrir à la population la possibilité de profiter d’une saison de ski précoce à la Forêt grâce à des conditions de neige habituellement exceptionnelles en début de saison. »

La Forêt Montmorency est une forêt d’enseignement et de recherche au sens de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, dont l’existence permet de favoriser l’enseignement pratique et la recherche appliquée en foresterie et en aménagement durable des forêts. Riche de son expérience de plus de 50 ans, faisant d’elle la plus vieille forêt d’enseignement et de recherche au Québec, la Forêt Montmorency constitue notamment le lieu de formation privilégié pour la relève en ingénierie forestière de l’Université Laval.

Source :   
Relations publiques et protocole  
Direction des communications 
Université Laval  
418 656-3355   
medias@ulaval.ca 

Crédit photo : Julie Moffet

Photo

Nouvelle carte-récit : Deux oeuvres des arpenteurs Duberger et Bouchette réunies

02 octobre 2023

Une nouvelle carte-récit est maintenant disponible pour consultation, créée par le professeur à la retraite, M. Rock Santerre. Il s'agit de deux des grandes oeuvres de deux illustres arpenteurs et cartographes canadiens-français du 19e siècle qui sont réunies et fusionnées dans cette carte-récit : la fameuse maquette de la Ville de Québec de Jean-Baptiste Duberger de 1808 et la description topographique du Bas Canada de Joseph Bouchette de 1815.

Les textes de Bouchette sont ainsi donc illustrés par l'oeuvre de Duberger et vice versa, le tout présenté comme un guide touristique nous plongeant à Québec au début du 19e siècle.

Chaque fiche mène aussi vers un lien Google StreetView permettant de voir l'état actuel des lieux, soit 200 ans plus tard.

Pour consulter cette nouvelle carte-récit : Deux oeuvres des arpenteurs Duberger et Bouchette réunies (arcgis.com).

Bonne exploration!

Photo

Une première cohorte a terminé sa formation

30 septembre 2023

Un article d’ULaval nouvelles

Du 21 au 25 août, 24 personnes se sont réunies au Mushuau-nipi, un site ancestral autochtone situé sur la rivière George, au cœur de la toundra, à 250 kilomètres au nord-est de Schefferville. C’est en ce lieu hautement symbolique que 18 hommes et femmes issus des premiers peuples, la plupart des étudiantes et des étudiants innus, ont reçu leur certification de l’Université Laval après avoir suivi la nouvelle formation de gardien.nes de territoire pendant les sessions d’hiver et d’été 2023.

«À l’intérieur d’une grande tente traditionnelle innue, les participants se sont vu remettre un médaillon perlé confectionné par l’aînée Doris Bossum de Mashteuiatsh et une écharpe de graduation de l’Université Laval réalisée par Kanessa Michel, qui est étudiante en design graphique», explique la professeure du Département de géographie et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine et tourisme autochtones, Caroline Desbiens. «On avait donc deux symboliques: l’autochtone et l’universitaire, poursuit-elle. La cérémonie voulait reconnaître l’effort des jeunes participants, leur persévérance. Ce fut vraiment un grand moment pour tous.»

Ce programme a vu le jour grâce au partenariat signé en 2022 entre l’Université et la Fondation Mastercard. Cette collaboration se traduit par une contribution financière de 15 millions de dollars étalée sur cinq ans.

«Le programme a suscité un grand intérêt, il y a eu un réel engouement, affirme la professeure. L’information a beaucoup circulé dans les réseaux sociaux autochtones. On avait de très bons candidats représentant une assez belle diversité, notamment quatre étudiants déjà inscrits à différents programmes d’études à l’Université Laval.»

Des personnes aînées et des femmes

La certification Gardien.nes de territoire vise à former des agents de protection autochtones aptes à intervenir sur les terres, les eaux et les ressources de leur territoire ancestral. Il s’agit du tout premier programme francophone du genre au Canada. Cette initiative de l’Université Laval a nécessité la collaboration étroite de personnes aînées autochtones du Québec et de représentants du réseau canadien des gardiens autochtones du territoire.

La formation comprenait trois blocs de cours donnés à distance par visioconférence entre l’hiver et l’été. Chacun des blocs était suivi d’un séjour en territoire. Les participants ont reçu notamment une introduction à l’éthique de la terre. Ils ont aussi acquis des savoirs pratiques pour la protection du territoire, comme la cartographie ou encore la surveillance environnementale. Le premier séjour s’est déroulé au mois de mars au site innu Kanapeut dans le Nitanissan de Pessamit, sur la Côte-Nord. Le deuxième a eu lieu en mai au camp Mistawak, dans le territoire des Abitibiwinni de Pikogan (Eeyou Istchee Baie-James). Le troisième et dernier séjour s’est passé au Mushuau-nipi, pour la cérémonie de graduation.

La cohorte comprenait un nombre presque égal d’hommes et de femmes, avec une légère majorité pour celles-ci. Diverses personnes aînées ont accompagné les apprenants lors des séjours en territoire, y compris en août dernier au Mushuau-nipi. Les formateurs autochtones, eux-mêmes gardiens de territoire ou leaders, ont été favorisés. Les professeures Caroline Desbiens et Allison Bain, celle-ci du Département des sciences historiques, ont également participé aux enseignements à distance et en territoire.

La professeure Desbiens insiste sur le fait que la formation accorde la priorité aux savoirs et expertises autochtones, dont ceux des personnes aînées et des femmes. «La place des femmes dans les sociétés autochtones est fondamentale, soutient-elle. C’est le respect de la vie, l’égalité et le respect de toutes les formes de savoirs. La formation reconnaît le travail des mains des femmes au même titre que celui des hommes pour le maintien de la santé des territoires.»

Selon elle, on a souvent tendance à privilégier les connaissances des chasseurs de gros gibier, «la grosse chasse», ainsi que la foresterie. «Or, poursuit-elle, les cultures autochtones conçoivent que tout est interdépendant. Il faut donc considérer ce qui est plus micro: les plantes, la confection des objets du quotidien. Souvent, ces choses sont passées sous silence, même si elles sont le liant de la vie sociale. Elles représentent un apport transversal à l’équilibre de la communauté.»

Durant les séjours en territoire, l’activité traditionnelle du perlage a été au centre des rencontres. Les protocoles de respect des animaux ont également été enseignés.

Une vision ambitieuse

«La vision derrière le programme est ambitieuse, souligne la professeure. Grâce aux gardiens de territoire, les communautés autochtones pourront renforcer l’ancrage à leur cultures respectives, elles pourront créer davantage d’aires protégées et de conservation autochtones. La transmission des savoirs ainsi que les partenariats avec la société allochtone s’en trouveront renforcés.»

La certification universitaire est une formation de perfectionnement qui permet à l’apprenant de contribuer à l’avancement de ses savoirs et de sa carrière. Elle conduit à l’obtention d’unités d’éducation continue. En cela, elle est différente du certificat, qui est un programme crédité de premier cycle totalisant 30 crédits.

«Nous avons choisi le modèle de la certification, car nous voulions deux choses: pas de barrières à l’admission pour les personnes autochtones et une formation courte très adaptable aux exigences, aux priorités et aux besoins de leur milieu», explique-t-elle.

À terme, un programme plus développé pourra donner accès à des crédits universitaires. Les professeurs de l’Université Laval seront de plus en plus appelés à participer à la formation. «Dès l’an prochain, poursuit-elle, le programme, qui est présentement coordonné par la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, sera appelé à s’élargir puisqu’il s’ouvrira à une nouvelle faculté. On prévoit y intégrer une nouvelle composante, l’archéologie. Le nom de la formation sera changé en celui de Gardien.nes du territoire afin d’adopter la terminologie du réseau canadien, qui a été lancé officiellement en décembre 2022.»

Voir l’article sur ULaval nouvelles

Photo

Comprendre la fonte du pergélisol pour s’y adapter

25 septembre 2023

Ce texte fait partie du cahier spécial Recherche: enjeux climatiques du journal Le Devoir

« Le nord du Canada s’est réchauffé et continuera de se réchauffer à un rythme plus de deux fois supérieur au rythme mondial », apprenions-nous en 2019 dans un rapport scientifique d’Environnement Canada. On peut de plus s’attendre à ce que de « grandes superficies » de pergélisol aient fondu d’ici 2050.

Dans le nord du pays, on ne se demande plus si les changements climatiques sont réels : ses effets sont visibles tous les jours, sur les infrastructures et les paysages. « On se demande surtout comment on va s’adapter », explique Pascale Roy-Léveillée, professeure au Département de géographie de l’Université Laval. La chercheuse s’est donnée pour mission de documenter cette nouvelle réalité pour permettre à ceux qui la subiront de mieux se préparer à l’avenir.

Paysage bouleversé
Le pergélisol, qui recouvre près de la moitié de la surface du Canada, contient notamment de grandes quantités de méthane, un puissant gaz à effet de serre, qui seront relâchées dans l’atmosphère en dégelant. Il soutient aussi les infrastructures du Nord, que ce soit les bâtiments ou les voies de transport, comme les routes et les chemins de fer. « Au tournant du XXe siècle, quand on a construit les voies ferroviaires, on croyait que le pergélisol était aussi solide que le roc », rappelle Pascale Roy-Léveillée.

Plus tout à fait. Déjà, la fonte de ce sol gelé mène à l’affaissement de certaines surfaces et bouleverse les paysages. La toundra, habituellement tapissée de mousses et de lichen, se recouvre lentement d’arbres et d’arbustes, enhardis par le dégel du sol qui leur permet d’y plonger des racines profondes. « Les gens s’enfargent dedans », constate la chercheuse. Cette nouvelle végétation devient aussi un obstacle pour les déplacements en motoneige.

Au-delà de la végétation, c’est tout le paysage qui se modifie, parfois abruptement. Un exemple concret : les lacs. « On peut voir que les lacs grandissent, ce qui est un phénomène tout à fait normal, mais qui est accéléré aujourd’hui », raconte celle qui est aussi titulaire de la Chaire de recherche en partenariat sur le pergélisol au Nunavik, dont les activités s’inscrivent dans le programme Sentinelle Nord. « Une fois trop plein, le lac va attraper une rivière ou un dénivelé et se videra subitement, en moins de 48 ou 72 heures. » Résultat : les locaux habitués de pêcher dans le plan d’eau arriveront, leur canne à la main, pour trouver une dépression asséchée.

Pour une population qui dépend de la chasse, de la pêche et de la cueillette pour la vaste majorité de son alimentation, un tel changement peut être désastreux.

Infrastructures instables
Les infrastructures locales souffrent aussi de la soudaine malléabilité du pergélisol. Pour prévenir les catastrophes, Pascale Roy-Léveillée et ses collègues sont allés mesurer les sols sur lesquels reposent les bâtiments des localités du Nunavik. Sont-ils composés de glace ou de roc ? La prochaine étape sera de décider quoi faire avec les bâtisses les plus à risque. « Au Nunavut, on prévoit des constructions sur pieux », indique la chercheuse, qui estime que ce type d’installation se multipliera au nord du 55e parallèle.

Des voies de transport essentielles, comme le chemin de fer de la baie d’Hudson, qui relie le nord et le sud du Manitoba, sont aussi menacées par le sol instable. Pascale Roy-Léveillée participe justement à un projet, en collaboration avec des géomorphologues, des géocryologues et des ingénieurs, qui permettra de documenter le pergélisol tout au long des rails et de dresser un portrait des risques actuels et futurs.

Soutenir l’adaptation
« Nous, dans le Sud, on se demande souvent quels sont les effets du réchauffement sur les infrastructures dans le Nord, parce que nous sommes une population urbaine qui vit dans un milieu très bâti, relève Pascale Roy-Léveillée. Mais dans le Nord, la proportion du paysage bâti est très faible. »

Bien consciente de ses biais, la chercheuse préfère demander aux communautés du Nord quels sont leurs besoins pour décider de ses prochains sujets d’étude, plutôt que de se fier à son instinct. Quelles sont leurs préoccupations, leurs questions ? « On ne peut pas s’adapter à un risque qu’on ne comprend pas bien », résume-t-elle. Selon les demandes, elle documentera les niveaux de mercure dans les sols de la plaine d’Old Crow, connue localement comme Van Tat, au Yukon, ou le risque de glissement de terrain à Salluit, dans le Nunavik.

« Parfois, les nouvelles sont meilleures que prévu, se réjouit la professeure. C’est important de donner les bonnes nouvelles quand il y en a. Ça permet de réduire l’anxiété des gens du Nord qui font face à ces changements sur leur territoire. Parce que leur territoire, c’est eux. »

Lire l’article en ligne 

Photo

Québec verse 425 000 $ à l’Université Laval pour appuyer la réalisation de l’Atlas du Québec

21 septembre 2023

Le gouvernement du Québec annonce l’octroi d’une aide financière de 425 000 $ à l’Université Laval pour soutenir la réalisation de l’Atlas du Québec.

L’annonce a été faite par Mme Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, en présence de Mme Pauline Marois, première ministre du Québec de 2012 à 2014, et de Mme Sophie D’Amours, rectrice de l’Université Laval.

Dirigé par les géographes Yves Brousseau et Guy Mercier, professeurs titulaires au Département de géographie, l’Atlas du Québec sera un ouvrage de référence d’intérêt général cherchant à illustrer et à expliquer les différentes facettes de la réalité québécoise. Cet atlas portant exclusivement sur le Québec considérera l’entièreté du territoire québécois et couvrira environ 200 thèmes de la géographie du Québec.

Sous-titré « Expliquer le Québec en l’illustrant », l’atlas fera connaître le Québec par la cartographie en présentant, à travers une série de cartes commentées, une connaissance générale du territoire québécois, de ses régions, de ses écosystèmes, de sa population et des activités qui l’animent. Chacune des cartes traitera d’un aspect particulier de la réalité québécoise, autant sur les traits permanents de la géographie du Québec, que sur ses transformations historiques et ses évolutions plus récentes.
La production de l’Atlas du Québec implique un investissement de 850 000 $ sur trois ans, dont la moitié provient de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval et l’autre moitié du gouvernement du Québec. Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts verse 225 000 $ tandis que le ministère de la Culture et des Communications contribue à la hauteur de 200 000 $.

« À titre de ministre responsable d’établir et de gérer la cartographie et les réseaux géodésiques officiels du Québec, je suis très fière d’appuyer le projet d’Atlas du territoire québécois et de savoir que son élaboration repose notamment sur les sources de données de référence du ministère des Ressources naturelles et des Forêts. Cet atlas brossera un portrait exhaustif de la géographie du Québec. Bravo! », a souligné Mme Blanchette Vézina.

Une parution prévue pour 2025
L’Atlas du Québec sera disponible en format papier d’environ 250 pages et en format numérique. Sa publication est prévue au printemps 2025, de sorte que les données tirées du recensement canadien de 2021 y seront intégrées. Il sera mis à jour périodiquement pour assurer sa pérennité.
Selon les instigateurs du projet Yves Brousseau et Guy Mercier, « L’Atlas du Québec comblera un vide, puisqu’aucun ouvrage de ce type n’a été publié depuis les années 1970. Nous pensons qu’une société mature a besoin d’un livre comme le nôtre pour se comprendre et partager ces savoirs à l’international. Le financement gouvernemental représente pour nous l’aboutissement de plusieurs années de réflexion. »

L’Atlas du Québec est produit au sein du Laboratoire de cartographie de l’Université Laval, qui est reconnu pour son expertise depuis plusieurs années. Il assure, depuis 1963, la production de cartes et de graphiques de haute qualité destinés à l’enseignement et à la recherche scientifique ainsi qu’au grand public.

L'annonce publique du financement est disponible en réécoute.
Visionner

Photo

Ahmed Rezeg s'intéresse à Limoilou

14 septembre 2023

Ahmed Rezeg, doctorant en sciences géomatiques, relance la demande afin de trouver de nouvelles personnes répondantes à son étude. Celle-ci s'intéresse au lien entre les individus et les communautés.

« Ce sondage s’inscrit dans le cadre de ma thèse de doctorat, dont le sujet traite du lien entre les personnes et leurs lieux de vie, et vise des répondants adultes qui connaissent le quartier Limoilou », résume Ahmed Rezeg.

Le questionnaire est ouvert aux gens de Lairet, Maizerets et du Vieux-Limoilou.

Pour remplir le questionnaire >>  
Pour des questions, contactez Ahmed Rezeg

Lisez l’article de Simon Bélanger paru dans monlimoilou>>

Photo

Nos chercheuses et chercheurs reçoivent plus de 1,2M$ en subventions de recherche par le CRSNG et le CSRH

01 septembre 2023

Félicitations à six chercheuses et chercheurs de la FFGG, qui reçoivent un financement totalisant 1,2 millions de dollars du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) pour leurs projets de recherche!

CRSNG - Découverte

  • Mathieu Bouchard reçoit 160 000$ pour son projet « Prise en compte des changements climatiques dans la planification forestière à long terme », en plus d’un montant de 12 500$ grâce au supplément Tremplin vers la découverte.
  • Sylvie Daniel reçoit 210 000$ pour son projet « Innovative deep learning solutions leveraging unlabeled and multi-source annotated datasets to segment and monitor change in large scale 3D point clouds for digital twin cities. »
  • Mir Abolfazl Mostafavi reçoit 210 000$ pour son projet « Leveraging senseable cities for inclusive mobility : dynamic routing in disruptive sidewalks. »
  • Stéphane Roche reçoit 158 500$ pour le projet « Intelligence des environnements urbains anthropocènes – IAU. »

CRSNG – Outils et instruments de recherche

  • Alain Cloutier reçoit 143 994$ pour un instrument d’analyse thermique d’adhésifs et de revêtements de haute performance pour l’industrie du bois.

CRSH - Savoir

  • Danièle Bélanger reçoit 359 685$ pour le projet « The new face of migration management in Canada : digitalisation, automation and AI. »
Photo

De nouvelles infrastructures innovantes en recherche à la FFGG

01 septembre 2023

Bravo aux professeures et professeurs Janani Sivarajah, Ilga Porth, Louis Bernier, Pascale Roy-Léveillée, Émilie Saulnier-Talbot et Dermot Antoniades, ainsi que leurs équipes respectives, qui sont récipiendaires de financement qui contribuera à l'avancement de la recherche!

Les professeures Janani Sivarajah et Ilga Porth, et le professeur Louis Bernier, de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, reçoivent un financement de 291 388 $ pour la création du Laboratoire d'adaptation et de résilience au climat des forêts urbaines. Premier du genre dans un climat nordique comme celui de Québec, ce laboratoire facilitera les collaborations à l’échelle locale et nationale. Les équipements de pointe permettront de créer des systèmes socioécologiques urbains adaptatifs, résilients et fonctionnels, et de développer des outils de gestion des arbres et des sols urbains. « Il s'agit d'une occasion unique de faire progresser les connaissances en matière de foresterie urbaine, à un moment où la recherche et les ressources sont nécessaires pour lutter contre les conséquences des changements climatiques », souligne Janani Sivarajah.

L’équipe de Pascale Roy-Léveillée, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, se voit octroyer 186 614 $ pour étudier les dynamiques géomorphologiques des plaines pergélisolées en dégradation et les rétroactions environnementales. La moitié du Canada comporte des zones pergélisolées et leur dégel présente des risques pour les infrastructures nordiques et accélère les changements environnementaux dans les territoires où les communautés chassent et pêchent. Les fonds serviront à l'achat d'un système aéroporté d’acquisition d’images géoréférencées combiné à un module amélioré d’imagerie souterraine pour l’étude des substrats pergélisolés.  « Le financement permettra de développer une approche polyvalente et moderne pour cartographier la vulnérabilité au dégel du pergélisol dans les milieux construits et naturels, entre autres pour faciliter la gestion d'une infrastructure vitale pour les collectivités et l'industrie du Nord », souligne Pascale Roy-Léveillée.

La professeure Émilie Saulnier-Talbot et le professeur Dermot Antoniades, de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, reçoivent 174 426 $ pour le déploiement d’une infrastructure de chromatographie liquide de haute performance. L’appareil permettra d’analyser les pigments algaux et bactériens dans l’eau et ses sédiments pour déterminer la présence et l’abondance de différents groupes, comme les cyanobactéries. Une meilleure compréhension de la dynamique temporelle et spatiale guidera les gestionnaires dans la conservation des ressources aquatiques. « Grâce à cette subvention, nos équipes seront en mesure de mieux comprendre la nature et l’ampleur des changements s’opérant dans les écosystèmes aquatiques canadiens dans le contexte des bouleversements climatiques actuels », indique Émilie Saulnier-Talbot.

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique félicite ces équipes, qui contribuent activement à l’avancement des connaissances et au rayonnement de la recherche!

Source : Près de 7 M$ pour l’ajout d’infrastructures innovantes en recherche à l’Université Laval (ulaval.ca)

Photo

Départ à la retraite du professeur Louis Bernier

31 août 2023

Louis Bernier prend une retraite bien méritée après plus de 32 années à occuper le poste de professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique! S’étant joint au Département des sciences du bois et de la forêt comme professeur adjoint le 31 décembre 1990, Louis a développé une expertise en champignons, pathologie forestière, santé des forêts et mycologie, sujets qu’il enseignait avec passion.

Professeur Bernier est détenteur d’un baccalauréat en génie forestier de l’Université Laval, d’une maîtrise en sciences forestières et d’un doctorat en pathologie forestière de l’Université de Toronto, ainsi que de deux postdoctorats en biologie moléculaire des champignons et en génétique microbienne de l’Université Laval.

Séduit par le « côté obscur » des champignons, il s’est penché dans sa carrière sur des espèces particulières qui ont décimé des populations d’ormes en Europe et en Amérique du Nord. Ses découvertes lui ont permis d’approfondir les rudiments de la génétique des champignons. Il a ensuite mis l’expertise développée à profit en mettant en place au sein du Département des sciences du bois et de la forêt un programme de recherche en pathologie forestière qui fait une place de plus en plus importante aux différents outils de la génomique.

« Louis Bernier est un passionné de la course à pied sur le campus, mais aussi de sa recherche en laboratoire. De la maladie hollandaise de l’orme qui était son cheval de bataille pour préserver nos ormes au Québec et en Amérique du Nord, il a diversifié sa recherche pour s’intéresser aussi aux champignons bénéfiques des plantes comme la culture in vitro des champignons mycorhiziennes arbusculaires et la culture des champignons ectomycorhiziens comestibles. Sa carrière en tant que chercheur et formateur a couvert les champignons ennemis et amis de plantes. Je garde un souvenir d’un bon collègue avec un sourire aux lèvres chaque fois qu’on se rencontre. » – Damase P. Khasa, professeur

« Louis Bernier est l'expert par excellence de la maladie hollandaise de l'orme et d'autres maladies vasculaires des arbres. Nous collaborons depuis 2016 dans le cadre d'un projet financé par Génome Canada sur la biosurveillance des ravageurs et des pathogènes envahissant les forêts, et ses connaissances et surtout son enthousiasme ont été une source d'inspiration non seulement pour ses étudiants et ses postdocs, mais aussi pour moi. J'ai le plaisir de continuer à collaborer avec Louis dans le cadre d'un projet nouvellement financé, ce qui n'a pu se faire que grâce à ses connaissances exceptionnelles sur le système d'étude. » - Ilga Porth, professeure

Nous tenons à remercier le professeur Bernier pour toutes ses années de collaboration au sein de notre Faculté et pour la relève qu’il a maintes fois inspirée à poursuivre dans le domaine de la mycologie et de la pathologie forestière.

Nous lui souhaitons une longue retraite riche en nouvelles expériences!

Photo

Départ à la retraite de la professeure Alison Munson

31 août 2023

C’est après 32 années de service comme professeure en aménagement écosystémique des forêts, écologie de la restauration et de l’ensauvagement et biologie forestière au Département des sciences du bois et de la forêt qu’Alison Munson prend sa retraite et quitte la grande famille FFGG le 1er septembre.

D’origine ontarienne, Alison est titulaire d’un baccalauréat en agriculture, d’un diplôme professionnel en classification écologique d’Agriculture Canada, à Guelph, d’un doctorat en biochimie des forêts, ainsi que d’un postdoctorat en biogéochimie des plantations. Experte dans les domaines de la biogéochimie forestière, de l’écologie de la restauration, Mme Munson est cotitulaire de la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu et y gère le volet portant sur l’identification des facteurs qui influencent la survie des nouvelles plantations en milieu urbain.

«Lorsque j'ai commencé à assumer mes nouvelles fonctions de professeure adjointe et de titulaire de la chaire sur l'arbre urbain et son milieu au plein de la pandémie, la présence calme d'Alison Munson et son rôle de mentor m'ont été très utiles. Bien que je la connaisse depuis moins de deux ans, elle a été une collègue formidable qui m'a montré comment naviguer dans mon nouveau rôle. J’admire sa passion pour la recherche et l'enseignement, ainsi que sa capacité, en tant que femme scientifique, à surmonter les difficultés au cours de sa carrière universitaire.» - Janani Sivarajah, professeure

« Alison a toujours su poser un regard éclairé sur les grandes questions environnementales, démontrant une ouverture particulière pour les approches interdisciplinaires et même holistiques. Comme nouveau professeur à la faculté, elle m’a accueilli très chaleureusement dans un esprit de camaraderie et de collégialité qui représente si bien notre faculté. Je l’ai vu agir en tant que leader positive et généreuse qui sait faire bénéficier de ses acquis à l’ensemble de la collectivité. » - Jean-François Bissonnette, professeur

« Alison a été une professeure déterminée avec un grand respect pour les personnes. Elle a débuté ses recherches postdoctorales à l’Université Laval alors j’étais étudiante au doctorat avec le même directeur, M. Hank Margolis, dans le domaine de l’écophysiologie forestière. De Chibougamau à Petawawa (Ontario), et même ailleurs, Alison mettait une grande confiance auprès de tous ceux avec qui elle œuvrait. Elle a inspiré de nombreux étudiants du monde entier et maîtrisait l’art de la rédaction scientifique. Ce fut un plaisir de la connaître et de travailler en collaboration avec elle toutes ces années. » - Marie R. Coyea, responsable de travaux pratiques et de recherche en écophysiologie 

Nous tenons à exprimer notre gratitude à la professeure Munson pour toutes ces années de collaboration et de dévouement à l'enseignement et à la recherche dans le domaine des sciences du bois et de la forêt au sein de notre faculté. Nous lui souhaitons une bonne santé et de longues années de retraite auprès de sa famille et de ses proches.

Photo

Marie-Hélène Vandersmissen nommée vice-doyenne aux études

23 août 2023

Marie-Hélène Vandersmissen, professeure titulaire et directrice du Département de géographie de 2015 à juin 2023, occupe la fonction de vice-doyenne aux études depuis le 22 août 2023. Elle succède ainsi au professeur Yves Brousseau, qui occupait le poste depuis les 2 dernières années et demie. Nancy Gélinas, doyenne de la Faculté, a tenu à souligner l’implication et le travail de M. Brousseau, qui a débuté ses nouvelles fonctions en plein cœur d’une pandémie qui a entraîné un lot de défis inattendus qu’il a su relever avec brio.

Selon Mme Gélinas, « Mme Vandersmissen était la personne tout indiquée pour prendre la relève comme vice-doyenne. En plus de l’expérience de gestionnaire acquise à titre de directrice de département et de sa connaissance des processus entourant la gestion des études, elle possède des qualités humaines essentielles. Sensible et attentionnée, désirant offrir le meilleur service et la plus grande qualité d’enseignement à la communauté étudiante, nul doute qu’elle saura bien accompagner l’équipe de la gestion des études dans sa mission ».

Marie-Hélène Vandersmissen a complété son baccalauréat ainsi que sa maîtrise en géographie à l’Université de Sherbrooke. Après avoir obtenu son doctorat en aménagement du territoire et développement régional à l’Université Laval en 2000, elle a poursuivi ses recherches postdoctorales à l’INRS-Urbanisation, Culture et Société, avant de se joindre comme professeure au Département de géographie de l’Université Laval, en 2002. Elle a alors développé ses expertises de recherche et d’enseignement autour du milieu urbain, du transport urbain ainsi qu’en méthodes quantitatives et en analyse spatiale. Elle a de plus occupé le poste de rédactrice en chef de la revue Les Cahiers de géographie du Québec.

Nous lui souhaitons le meilleur succès dans ses nouvelles fonctions!

Photo

Félicitations à Stéphane Roche, nouveau directeur de l’Institut en environnement, développement et société

13 juillet 2023

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique tient à féliciter Stéphane Roche, professeur au Département des sciences géomatique et collaborateur hors pair, pour sa nomination à titre de directeur de l’IEDS. Son expertise et sa mobilisation pour la recherche font de lui la meilleure personne pour poursuivre la mission de l’IEDS et faire rayonner ses activités.

La nomination de Stéphane Roche a été approuvée par le Comité exécutif de l’Université Laval le 29 juin dernier. M. Roche est professeur au Département des sciences géomatiques de la Faculté de foresterie, géographie et de géomatique (FFGG). Il a été directeur du Département de sciences géomatiques de 2007 à 2011, vice-doyen aux études et à la recherche de la FFGG de 2014 à 2018 et directeur de la recherche et des affaires académiques à l’Institut national de la recherche scientifique de 2018 à 2020. Au cours de l’année universitaire 2022-2023, il fut professeur invité et responsable du pôle d’études et de recherche sur les environnements urbains à l’Université de l’Ontario français.

Membre chercheur de l’Institut EDS depuis 2005, il succède à Sehl Mellouli, qui occupait le poste de directeur depuis janvier 2023. Le professeur Sehl Mellouli est également vice-recteur adjoint aux études et aux affaires étudiantes de l'Université Laval.

Sur l’Institut EDS

L’Institut EDS, à titre de carrefour scientifique interdisciplinaire, offre une vitrine privilégiée de collaboration et un apport concret de la recherche à nos communautés pour une actualisation du développement durable et des Objectifs de développement durable de l’ONU. Il accompagne ses membres et chacune de ses parties prenantes en ce sens.

Source : ULaval nouvelles

Photo

Lancement d'un nouveau "bac à sable" à réalité augmentée

20 juin 2023

C’est le 20 juin que s’est tenu le lancement officiel du nouveau « bac à sable » cinétique à réalité augmentée. Fruit d’une collaboration entre le Département des sciences géomatiques, la Bibliothèque et de la Direction de la philanthropie et des relations avec les diplômées et diplômés, ce nouvel outil est accessible à tous dans le secteur du Centre GéoStat au 4e étage de la Bibliothèque et se veut une façon d’introduire nos étudiantes et étudiants à la visualisation topographique en réalité augmentée.

Le «bac à sable» offre la possibilité de comprendre le territoire, notamment des concepts géographiques, géologiques et hydrologiques. En façonnant le sable, on peut modeler un modèle topographique augmenté en temps réel par l’affichage d’un dégradé de couleurs d’élévation et de courbes de niveau, qui se réajustent automatiquement en fonction du modelage. Il permettra d’enrichir l‘expérience des usagères et usagers, de renforcer l’appui à l’enseignement et à l’apprentissage et de favoriser la collaboration avec le milieu de la recherche.

Un fonctionnement à la fine pointe

Le «bac à sable» à réalité augmentée se compose d’une table de sable cinétique, d’un senseur, d’un projecteur et d’un ordinateur. Le senseur détecte la hauteur et l’emplacement du sable dans le bassin pour transmettre cette information à l’ordinateur. Ce dernier calcule la projection appropriée et transmet les informations au projecteur, qui diffuse ensuite en temps réel les lignes topographiques et les couleurs sur le sable.  

Photo

Nouvelle carte-récit sur les bornes et repères géodésiques gravés dans la pierre

19 juin 2023

Une nouvelle carte-récit, créée par le professeur retraité Rock Santerre, est maintenant disponible! Elle illustre d’anciennes bornes d'arpentage en pierre et des repères géodésiques gravés dans la pierre sur le territoire du Québec.

Pour la consulter : Bornes & repères géodésiques gravés dans la pierre au Québec (arcgis.com).

Les premières fiches présentent d’anciennes pierres d’arpentage qui servaient à démarquer et borner les propriétés de l’État ou servant de repères altimétriques (BM : Bench Mark). Un autre type de marques gravées sont de type Crowsfoot (patte d’oie) directement taillées dans les pierres existantes.

Finalement, d’autres repères de nivellement relativement plus nombreux et récents sont gravés en chiffres romains et matérialisés par de petites tiges métalliques.

Bonne exploration!

Photo

Là où sont plantées les perches

12 juin 2023

Trois partenaires lancent conjointement une carte narrative sur une expédition de canotage et de portage jusqu’à un site sacré dans le territoire de la communauté de Uashat mak Mani-Utenam, sur la Côte-Nord.

Kuakushuakanashkuat ka tshimashuht. En langue innue, ce nom signifie «Là où sont plantées les perches». Il désigne un site patrimonial et sacré pour le peuple innu, un symbole identitaire situé à environ 150 kilomètres au nord de Sept-Îles, au cœur de l’arrière-pays de la Côte-Nord. C’est aussi le titre d’une fort belle carte narrative récente fruit d’un partenariat entre Innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam, la Chaire de recherche du Canada en patrimoine et tourisme autochtones, et la Bibliothèque de l’Université Laval.

Cette carte est le récit d’une expédition de 10 jours effectuée à l’été 2020 par 7 personnes. Leur objectif: refaire en canot et à pied, en pagayant sur les rivières et en cheminant à l’intérieur des terres, une partie du parcours effectué par des générations d’Innus d’hier à aujourd’hui, depuis la région de Sept-Îles jusqu’aux territoires de chasse beaucoup plus au nord. L’expédition avait comme destination le lac Matinipi. La partie sud de ce lac est considérée patrimoniale et sacrée par les Innus de par la présence, encore aujourd’hui, de nombreuses perches d’épinette blanche enfoncées dans le lit vaseux du lac et visibles sous la surface des eaux. Pendant des siècles, les Innus ont utilisé ces perches pour propulser leurs canots lorsqu’ils remontaient les rivières à contre-courant vers les territoires de chasse. Une fois au lac Matinipi, le changement de direction du courant faisait en sorte qu’ils n’avaient plus besoin des perches pour continuer leur voyage. Ils les plantaient là.

Lire la suite sur ULaval nouvelles 

Photo

Laboratoire expérientiel REPER 3D

05 juin 2023

Projet de la professeure Sylvie Daniel et du professeur Willian Ney Cassol, du Département des sciences géomatique, ce laboratoire s’intéresse à la représentation 3D et à la perception 3D dans les environnements physiques. REPER 3D s’appuie sur une maquette d’environnement urbain miniaturisé peu coûteuse complétée par de petits drones et capteurs imageurs.

La mise en place du laboratoire est motivée par plusieurs objectifs liés à la formation, à la recherche et à l’innovation, à l’expérience étudiante, à la visibilité et au dynamisme du Département. Le labEx REPER 3D s’appuie sur une maquette d’environnement urbain miniaturisé personnalisable (ex. : plateaux modulaires incluant des routes, intersections, panneaux de signalisation, feux de signalisation, etc.) et peu coûteuse, qui sera complétée par des petits drones et de nouveaux capteurs imageurs, eux aussi à bas coût, permettant de proposer des expériences d'apprentissage de pointe et de mener des recherches en perception 3D et représentation 3D sous l’angle de l’intégration de capteurs, la télédétection, la photogrammétrie, l’intelligence artificielle, la modélisation 3D et de la visualisation 3D. La maquette urbaine, les drones et capteurs miniaturisés permettront de créer un contexte de formation et de recherche qui expose aux conditions du monde réel (bruits, variabilité, informations partielles, etc.) tout en préservant le contrôle des environnements. Les activités au sein du labEx REPER 3D débuteront dès l’été 2023 avec notamment l’accueil de stagiaires dont le travail visera à rendre opérationnelle l’infrastructure et à en proposer les premiers cas d’usage.

Photo

Dévoilement des récipiendaires des Prix Enseignement et Encadrement de la FFGG

05 juin 2023

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique remet une fois l’an les Prix Enseignement et Encadrement. C’est sur recommandation des étudiants et sous la responsabilité d’un comité dont font partie les étudiants que sont nommés les récipiendaires des Prix Enseignement et Encadrement de la FFGG. De plus, afin de favoriser un plus grand nombre et de faciliter l’analyse et la comparaison des candidatures, les trois prix sont offerts en rotation au sein des trois départements de la FFGG; un prix par département, par année.

Prix «Enseignement - corps professoral» - Évelyne Thiffault

Le prix «Enseignement - corps professoral» vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'enseignement d'une professeure ou d'un professeur à la Faculté. Pour le concours 2023, le prix est remis à un membre du corps professoral du Département des sciences du bois et de la forêt. Le prix est remis à Évelyne Thiffault - Pour ses nombreuses qualités, dont la sensibilité, l’écoute, le dévouement et la grande disponibilité, de même que son habileté à favoriser les échanges, à entrer en contact avec ses étudiants et étudiantes et à transmettre sa passion, parce que cet engagement et cette bienveillance se réalisent dans l’excellence, la rigueur et l’innovation.

Prix «Enseignement - autre personnel enseignant» - Jean-Philippe Veilleux

Le prix «Enseignement - autre personnel enseignant»  vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'enseignement de la part du personnel enseignant non membre du corps professoral, tel que les responsables de travaux pratiques, responsables de formation pratique, chargé(e)s d’enseignement, chargé(e)s de cours et professionnel(le)s responsables d’un ou plusieurs cours à la Faculté. Dans le cadre du concours 2023, le prix est remis à un membre du personnel enseignant non membre du corps professoral du Département des sciences géomatiques. Le récipiendaire est Jean-Philippe Veilleux - Grandement estimé des étudiants et étudiantes pour son professionnalisme et sa connaissance du domaine, de même que ses qualités personnelles : son accessibilité, son habileté à mettre en confiance, son énergie et sa passion.

Prix «Encadrement» - Pascale Roy-Léveillée

Le prix «Encadrement»  vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'encadrement aux cycles supérieurs d'une professeure ou d'un professeur de la Faculté. Pour le concours 2023, le prix est accordé parmi le corps professoral du Département de géographie. Le prix est remis à Pascale Roy-Léveillée - Professeure disponible, bienveillante, les étudiants et étudiantes reconnaissent et apprécient sa rigueur, son accompagnement vers le développement de l’autonomie, la rapidité de ses retours très constructifs et les moyens innovants déployés pour offrir le meilleur encadrement qui soit. Pour sa passion et son énergie dans sa recherche qui rejaillissent inévitablement sur la qualité de son encadrement et que son équipe étudiante apprécie grandement.

Félicitations aux trois récipiendaires!

Photo

Lisa Tischenko étudiante au doctorat en sciences forestières finaliste du concours La preuve par l'image

11 mai 2023

Lisa Tischenko, une étudiante de la Faculté au doctorat en sciences forestières sous la direction d'Ilga Porth est finaliste au concours La preuve par l'image pour sa photo intitulée "La chaîne du chêne".

Voici la description de son image: Semblables à des méduses, des bouts d’ADN du chêne rouge baignent dans ces tubes. Cette molécule sous forme de chaîne, l’ADN, contient l'information génétique chez tous les êtres vivants, à plumes, à poils ou à feuilles. D'un individu à un autre, l’information varie au sein d’une espèce selon les conditions de leur milieu. L’analyse de ces échantillons servira à répertorier les variations génétiques au sein des populations de chênes rouges du nord-est de l’Amérique. Dans un contexte de changements climatiques, on pourra ainsi sélectionner des semences adaptées, favorables à une gestion durable de nos forêts. (Taille des échantillons d’ADN: entre 5 et 8 mm | Photographie numérique)

Les responsables des concours de photographie scientifique La preuve par l'image et Science Exposed viennent de divulguer les oeuvres finalistes pour 2023.  Rappelons que ces concours sont organisés par l'Acfas et par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada dans le but de célébrer l'image comme moyen de communication scientifique dans tous les domaines de la connaissance. Les organisateurs récompenseront les trois œuvres les plus remarquables parmi les 20 images finalistes de chaque concours. De plus, un prix du public sera décerné à l'œuvre qui aura recueilli le plus de votes d'ici le 17 septembre à chacun de ces concours.

Votez pour sa photo (image 4)

Sources:

Photo

Une trentaine de conseillers et conseillères d’orientation ont découvert le génie forestier, le génie du bois et le génie géomatique.

28 avril 2023

Nous avons eu la chance d’accueillir une trentaine de conseillers et de conseillères d’orientation en provenance de plusieurs cégeps partout dans la province dans le cadre de la Journée d’information sur les études de l’Université Laval.

Les personnes inscrites à notre activité ont eu la chance d’explorer le magnifique pavillon Gene-H.-Kruger, une infrastructure écologique en structure de bois qui abrite des laboratoires pratiques et de recherche de calibre international en génie du bois. Ils ont également pu comprendre la différence entre le génie forestier et le génie du bois. Comme le Québec valorise de plus en plus l’utilisation accrue du bois dans la construction de grands bâtiments, le besoin d’ingénieures et d’ingénieurs ayant des connaissances poussées sur le bois est toujours aussi important. Olivier Magnan, étudiant au baccalauréat coopératif en génie du bois et Benoit St-Pierre, spécialiste responsable des laboratoires et également diplômé en génie du bois ont fait découvrir les laboratoires et les nombreuses applications de l’ingénierie du bois. Un clin d’œil a aussi été fait au génie géomatique pour démystifier ce domaine de l’ingénierie hautement technologique et utile au quotidien.

Les conseillers et de conseillères d’orientation ont pu en apprendre plus sur les applications dans ces domaines, les travaux pratiques, les stages et les possibilités de carrière. Ce fut un plaisir de les accueillir parmi nous!

Photo

Dix projets étudiants rayonnent lors de la Journée de la relève en géomatique

26 avril 2023

C’est le 21 avril dernier que s’est tenue la Journée de la relève en géomatique lors de laquelle des étudiantes et étudiants du baccalauréat en génie géomatique et de la maîtrise en sciences géomatiques ont eu l’occasion de présenter leurs projets devant leurs pairs.

Au total, ce sont 2 projets du baccalauréat en génie géomatique et 8 présentations de projet d’intervention de la maîtrise en sciences géomatiques – géomatique appliquée qui furent présentés devant un comité de sélection, qui avait le mandat de sélectionner la présentation qui se démarquait le plus.

Composé de la professeure Sylvie Daniel, du professeur Willian Ney Cassol et de M. Bruno Labonté, représentant de l’Association canadienne des sciences géomatique - Section Champlain (ASCG) , le comité de sélection a remis les honneurs ainsi qu’une bourse de 250$ de l’ASCG à Afissou Zongo, étudiant finissant à la maîtrise en sciences géomatiques – géomatique appliquée, dont le projet porte sur l’utilisation des données d’un système LiDAR mobile pour l’identification des problèmes de soulèvement des chaussées causés par les effets de gel/dégel. Ce projet de maîtrise a été réalisé avec la compagnie Jakarto, sous la supervision du professeur Christian Larouche.

Une mention spéciale a été décernée à l’équipe de projet de génie d’Éloïse Cummings, Guillaume Landry et Aleksandr Matveev pour la grande qualité de leur présentation.

Merci au partenaire de l’événement : l’Association canadienne des sciences géomatique - Section Champlain.

Sur la photo : Afissou Zongo, étudiant finissant à la maîtrise en sciences géomatiques

Photo

Le réseau géodésique et les travaux pratiques à l'Université Laval, une nouvelle carte-récit!

24 avril 2023

Juste à temps pour la période des travaux pratiques sur le Campus, le professeur retraité Rock Santerre a créé une nouvelle carte-récit (Story-Map) qui contient une description et une géolocalisation des plus anciens médaillons et les piliers géodésiques du campus ainsi que des photos des travaux pratiques en topométrie et GPS à travers le temps.

Presque tous les pavillons du campus de l'Unversité Laval ont un médaillon géodésique (repère altimétrique ou BM: Benchmark) ancré sur un de leur mur extérieur. Ceux-ci ont été, pour la plupart, installés en 1970.

Le campus compte aussi plusieurs piliers géodésiques servant à calibrer les instruments d'arpentage et à vérifier les récepteurs GPS (GNSS). Les 2 premiers ont été érigés en 1967.

Dans l'axe central, en plein coeur du campus, est érigé le cadran solaire Rafael-N. Sanchez construit en 1994 et qui a aussi été intégré au réseau géodésique de l'Université Laval.

Il y a aussi eu un dôme astronomique sur le toit du pavillon Abitibi-Price de 1950 à 2008 construit à l'époque pour la Faculté d'arpentage et de génie forestier.

Cette infrastructure géodésique sert, entre autre, aux travaux pratiques en topométrie et GPS à l'automne et au printemps de chaque année, ce qui fait en sorte que le campus est le territoire le plus (ré)arpenté au Québec!

Le réseau géodésique du campus de l'Université Laval (arcgis.com)

Bonnes découvertes!

Photo

La campagne de la communauté universitaire 2023 est officiellement lancée!

17 avril 2023

Du 17 avril au 2 juin, manifestez votre générosité envers notre université!

Reconnue sur la scène mondiale, l’Université Laval se démarque par la vitalité de son offre pédagogique, le caractère multidisciplinaire de sa communauté d’enseignement et de recherche et la sophistication de ses infrastructures. De Québec à l’international, notre université donne des ailes aux talents d’ici et d’ailleurs.

En soutenant la Campagne Communauté ULaval, vous prenez part à l’attribution de milliers de bourses d’études, encouragez le développement de projets d’enseignement audacieux et participez à l’optimisation de nos programmes sportifs, de nos collections d’ouvrages et de nos laboratoires.

Unissons nos forces et ensemble, allons bien plus loin pour notre université.

Donnez à l’un des 32 fonds de la FFGG

Fonds généraux facultaires

Fonds en foresterie

Fonds en géographie


Fonds en géomatique

Fonds de Chaires de recherche

Autres fonds

Photo

Présentation des projets de la relève en géomatique - 21 avril 8h30 à 18h

12 avril 2023

Venez assister aux présentations des projets de la relève en géomatique aux 1er et 2e cycles!

Date : 21 avril 2023

Heure : 8h30 à 18h

Lieu : Local 1516 du Pavillon Louis-Jacques-Casault, 1055 avenue du Séminaire, Université Laval, G1V 0A6

Une participation en présentiel aussi bien qu'en ligne est possible. Pour vous inscrire à l'événement : Relève en géomatique - Eventbrite

Voici la programmation de cette journée consacrée aux projets du baccalauréat en génie géomatique et aux maitrises professionnelles en sciences géomatiques.

8h30 - 9h15 : Développement d’une application de positionnement intérieur multisource (Éloïse Cummings, Guillaume Landry, Aleksandr Matveev; projet de génie en collaboration avec CGI)

9h15 - 10h00Mesure des déplacements de piétons au moyen de caméras numériques et traitement par photogrammétrie et vision artificielle (Justin Bellerose, Catherine Gionet-Pichette, Lola Szpiro; projet de génie en collaboration avec SEMAPHOR.ai)

10h00 - 10h30 : Pause santé

10h30 - 11h15 : Mise en place d’un système d’informations géographiques dans le Massif de Charlevoix (Mouhammad Balde; présentation du projet d'intervention; conseiller : F. Roy)

11h15 - 12h00 : Mise au point et test d’un indicateur de stress hydrique sur les eaux souterraines à l’échelle du Québec municipalisé (Julien clos; présentation du projet d'intervention; conseiller : S. Roche)

12h00 - 13h00 : Pause diner (repas non inclus)

13h00 - 13h45 : Mise en place d’inventaires automatiques d’éléments surfaciques (Étienne Le Hors; présentation du projet d'intervention; conseiller : M. Béland)

13h45 - 14h30 : Estimation de l’incertitude des images aériennes, des produits intermédiaires et finaux servant au contrôle de la végétation à proximité des lignes électriques (Djibril Diatta; présentation du projet d'intervention; conseiller : C. Larouche)

14h30 - 15h15 : Développement d’une méthodologie d’acquisition et de traitement de données par balayage laser d’infrastructures de la SQI (Siu Chung Wu; présentation du projet d'intervention; conseiller : C. Larouche)

15h15 - 15h30 : Pause santé

15h30 - 16h15 : L’utilisation des données d’un système LiDAR mobile pour l’identification des problèmes de soulèvement des chaussées causés par les effets de gel/dégel (Afissou Zongo; présentation du projet d'intervention; conseiller : C. Larouche)

16h15 - 17h00 : Utilisation d’images de très haute résolution et de classification orientée objet pour cartographier le paysage forestier de la Côte-Nord (Simon Trudeau; présentation du projet d'intervention; conseiller : M. Béland)

17h00 - 17h45 : Intégration des données foncières des municipalités du Sénégal dans le cadre du Projet de cadastre et de sécurité foncière (PROCASEF) (Mouhamed Sylla; présentation du projet d'intervention; conseiller : F. Roy)

17h45 - 18h00 : Mot de clôture

Bienvenue à toutes et à tous, activité gratuite.

Photo

Nouvelle carte-récit - Arpenteurs et Cartographes : Artistes de Paysages du Québec

12 avril 2023

Une nouvelle carte-récit est maintenant disponible, créée par le professeur retraité Rock Santerre.

Elle porte sur les dessins et peintures de paysages du Québec effectués par des arpenteurs et des cartographes. La science et l’art réunis !

Pour la consulter : Arpenteurs et Cartographes : Artistes de Paysages du Québec (arcgis.com)

Plus d'informations sur ULaval Nouvelles : De Jean-Baptiste Franquelin à Pascal-Horace Dumais

Bonne exploration!

Photo

Des étudiantes et des étudiants du cégep Ste-Foy découvrent nos domaines d'études par des ateliers pratiques et des visites de laboratoires.

11 avril 2023

Les étudiantes et les étudiants de 1ère année en sciences de la nature du cégep Ste-Foy sont venus explorer le 11 avril dernier nos différents domaines d'études et de carrière dans le cadre de leur Journée périscolaire. Ils ont pu manipuler différents outils de la géomatique, visiter les laboratoires en génie du bois, essayer des instruments de mesure des arbres comme la sonde de Pressler, faire un atelier de granulométrie dans la laboratoire de sédimentologie, découvrir la dendrochronologie et les différents inventaires du milieu naturel. C'était aussi une occasion d'en apprendre plus sur les possibilités de carrière en génie forestier, environnement, génie du bois, géographie, génie géomatique et arpentage.

La thématique principale intitulée "L’ingénierie et l’innovation au service de l’environnement, de la forêt, du bâtiment durable et du géospatial!" comportait trois ateliers distincts:

  1. Des applications concrètes en conservation des milieux naturels et en changements climatiques
  2. L’ingénierie et l’innovation au coeur de la forêt et de la construction en bois
  3. Découvrez le génie géomatique, l'arpentage et le monde géospatial!

Photo

L’Université Laval inaugure son Cercle des Premiers Peuples

06 avril 2023

L'Université Laval et l'équipe du secteur Premiers Peuples sont très fières d'inaugurer le Cercle des Premiers Peuples. Cet espace de sécurisation culturelle, destiné a priori à la communauté autochtone du campus, est également un point de rencontre et d'échange avec les allochtones de toute la communauté universitaire.

En collaboration avec un comité d'étudiantes et d'étudiants et l'équipe du secteur Premiers Peuples, tout a été mis en œuvre pour concrétiser cet espace qui se veut un endroit respectueux des cultures et valeurs de chacun. Situé à la Bibliothèque du pavillon Jean-Charles Bonenfant, ce lieu assure une diversité de services et d'activités adaptés aux besoins spécifiques des étudiantes et étudiants, tels que la reconnaissance culturelle, l'intégration à Québec, l'aide aux devoirs, le soutien psychologique, la recherche de bourses ou d'hébergement et le soutien administratif.

«La création du Cercle des Premiers Peuples, un espace de sécurisation culturelle à l'Université Laval, est un exemple d'une action concrète pour favoriser la réussite des étudiants autochtones. Je suis confiant que d'autres initiatives similaires verront le jour ailleurs, dans d'autres institutions. Je tiens à saluer l'ouverture et le leadership de l'Université Laval dans ce projet», souligne le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Ian Lafrenière.

Deux personnes issues des Premières Nations, Suzie Perron et Yves Sioui, ont leur bureau à même le Cercle et agissent à titre de conseillers aux étudiantes et étudiants pour assurer un soutien constant et un accompagnement personnalisé. La valorisation des cultures autochtones par la création de différentes activités thématiques est un autre objectif identifié par l'équipe. Repas, conférences, travaux, discussions et ateliers d'artisanat en sont quelques exemples.

«La création du Cercle des Premiers Peuples était un des engagements de l'Université Laval lorsqu'elle a déposé le plan En action avec les Premiers Peuples en décembre 2020, rappelle la rectrice de l'Université Laval, Sophie D'Amours. L'objectif était de créer un lieu culturellement sécuritaire favorisant la réussite des étudiantes et des étudiants issus des Premiers Peuples qui poursuivent leur cheminement à l'Université Laval. C'est une autre belle réalisation qui s'inscrit dans notre volonté de contribuer à un véritable processus de réconciliation.»

Dans une ambiance chaleureuse proposant des éléments des différentes nations, les personnes de la communauté autochtone auront l'occasion de se ressourcer, de partager leur propre vision du monde et de faire rayonner leur culture. L'accès au local est possible 7 jours sur 7.

«L'Université met en place des outils pour soutenir sa communauté étudiante dans son cheminement et sa réussite. Le Cercle en est un voué à créer un environnement propice à l'épanouissement des étudiantes et étudiants des Premiers Peuples dans leur portage académique», souligne Michèle Audette, conseillère principale à la réconciliation et à l'éducation autochtone de l'Université Laval.

Chaque année à l'Université Laval, environ 400 étudiantes et étudiants s'autodéclarent comme étant des Premières Nations ou des Inuit, ce qui classe l'établissement d'enseignement au premier rang de la province à ce chapitre.

Source: ULaval nouvelles

Photo

Grâce à ses partenaires, la Faculté remet plus de 423 000 $ en bourses à 95 étudiantes et étudiants

30 mars 2023

C’est le mardi 28 mars 2023 qu’avait lieu la cérémonie des bourses et des prix de la Faculté. La doyenne, Mme Nancy Gélinas, a souligné le mérite de 95 étudiantes et étudiants de la Faculté qui sont repartis avec plus de 423 000 $ en bourses durant la soirée.

La doyenne a tenu à remercier tous les partenaires de la Faculté grâce à qui ces bourses ont pu être accordées. Les dons et les fonds créés par les donatrices et donateurs permettent d’encourager l’excellence et l’engagement des étudiantes et étudiants aux trois cycles d’études et favorisent grandement leur persévérance. La doyenne a vivement salué l’arrivée de nouveaux donateurs et donatrices, qui contribuent à des bourses en sciences du bois et de la forêt, en sciences géomatiques et en géographie.

Au cours de la cérémonie, trois finissantes de premier cycle ont aussi reçu le prix Rayonnement de la Faculté pour leur participation remarquable à la vie étudiante, leur engagement dans leur futur milieu professionnel ou leur contribution significative à la promotion de leur domaine d’études auprès des jeunes ou du grand public. Les récipiendaires de chacun des trois départements de la Faculté sont :

  • Mme Lysianne Desgagné-Etcheverry, en géographie;
  • Mme Monica Gagnier, en sciences du bois et de la forêt;
  • Mme Catherine Gionet-Pichette, en sciences géomatiques.

De plus, M. Jean-Philippe Veilleux, responsable de travaux pratiques et de recherche, a reçu le prix «Enseignement - autre personnel enseignant» qui vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'enseignement de la part du personnel enseignant non membre du corps professoral de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. C’est sur recommandation des étudiantes et étudiants, et sous la responsabilité d’un comité dont font partie des membres étudiants de chacune des associations étudiantes de la Faculté que sont nommés les récipiendaires des Prix Enseignement et Encadrement de la Faculté.

La cérémonie a permis à tous, étudiants, étudiantes, membre du personnel, partenaires et amis de la FFGG de constater l’importance de contribuer aux différents fonds et projets de la Faculté. Riche d’une tradition plus que centenaire et de programmes uniques au Québec, la Faculté possède tous les atouts pour développer une grande culture philanthropique.

Photo

L’étudiant en génie géomatique Guillaume Landry sélectionné au programme Zenith

21 mars 2023

Félicitations à Guillaume Landry étudiant finissant en génie géomatique, qui a été sélectionné pour faire partie du prestigieux programme Zénith de la Zenith Canada Pathways Foundation, et effectuera ainsi un stage à Avalon Space à Toronto, à l’été 2023.

La Zenith Canada Pathways Foundation (ZCPF) — un organisme à but non lucratif voué à la promotion de l'équité, de la diversité et de l'inclusion dans le secteur spatial canadien – a tout récemment choisi sa deuxième classe de boursières et boursiers de partout au Canada pour participer au programme Zenith.

Les candidates et candidats de 20 établissements à travers l'Amérique du Nord ont été soumis à un processus de sélection rigoureux. Les participantes et participants Zénith ont été sélectionnés pour leur engagement communautaire exceptionnel, leurs compétences en leadership, leurs capacités techniques et leur désir de contribuer au secteur spatial canadien. Sur les 23 personnes sélectionnées, 15 des jeunes du programme seront encadrés par un leader de l'industrie. Ils s'engageront dans des programmes de développement professionnel et participeront à des activités de développement communautaire tout au long de l'année. Les huit autres stagiaires Zenith Fellow effectueront également un stage à l'été 2023 dans l'une des entreprises partenaires de premier plan du secteur spatial canadien.

 

Photo

La 4e édition de la Compétition nationale de géomatique couronnée de succès

20 mars 2023

S’étant tenue du 10 au 12 mars dernier à l’Université Laval, cette compétition annuelle organisée par les étudiantes et étudiants et pour la communauté étudiante de tous les domaines de la géomatique, vise à favoriser les échanges entre la relève en géomatique, les professeures et professeurs et les différents acteurs de l'industrie de partout au Canada. Cette 4e édition a rassemblé huit équipes provenant de plusieurs universités (Université de Calgary, Université du Nouveau-Brunswick, Université McMaster, Université de Sherbrooke et Université Laval).

Des activités diversifiées ont été offertes aux participantes et participants, dont des sorties touristiques dans le Vieux-Québec, des activités sociales, des conférences et démonstrations technologiques, un salon de l’emploi regroupant les nombreux partenaires de l’événement et la fameuse compétition, qui s’est tenue le samedi.

Chaque équipe avait six heures pour élaborer une solution géomatique à une problématique de suivi de la contamination de puits dans les Territoires du Nord-Ouest en raison du dégel du pergélisol. Chaque équipe devait ensuite présenter sa solution, en français ou en anglais, devant un jury composé de six membres des milieux géomatiques académiques, gouvernementaux et industriels.

Chacune des équipes a réussi l’épreuve avec brio et a pu apporter des éléments de solution très originaux et pertinents. Représentant fièrement l’Université Laval, nos participantes et participants étaient Naziha Rmiqi, Justin-Joël Takodjou Djoko,  qui étudient tous deux au baccalauréat en génie géomatique et Laurence Tremblay, étudiante au baccalauréat en sciences géomatique.

L’équipe qui a remporté la première place est celle de l’Université de Sherbrooke composée de Sylvain Milliot, Gael Machemin et Loek Pascaud.

Merci aux partenaires de l’événement dont le partenaire platine, la firme McElhanney.

Un merci tout spécial au comité organisateur composé de Simon Alphonse-Cormier, Marie-Ève Deschênes, Claudelle Lavoie et Fei Ya Chen, ainsi qu’aux nombreux bénévoles qui ont rendu possible cet événement.

Plus d’information sur la compétition

Photo

Félicitations aux participantes et participants du concours facultaire Ma thèse en 180 secondes

20 mars 2023

Le 14 mars dernier se tenait le concours facultaire Ma thèse en 180 secondes, de retour en format présentiel dans la cafétéria du pavillon Abitibi-Price. Nous tenons à féliciter l’ensemble des participantes et participants qui se sont prêtés au jeu, car cela prend beaucoup de courage et de préparation pour relever un tel défi!

Merci aussi à celles et ceux qui ont contribué à l’organisation de l’événement. Un merci tout particulier à notre animateur, M. Alexis Achim, ainsi qu’à nos trois juges : Ann Delwaide, David Pothier et Francis Roy. Enfin, merci au public enthousiaste qui est venu encourager nos participantes et participants en très grand nombre! Nous vous remercions chaleureusement pour votre engagement dans la vie facultaire!

Voici les récipiendaires des prix de 180 $ du concours 2023 :

  • 1er Prix volet anglophone – Bourse CRMR : Vahideh Akbari – Michael-addition : A new born superhero in Wood densification. Vahideh est étudiante au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Véronic Landry.
  • 1er Prix volet francophone – Bourse CEF : Maxime Parot - Transformation du bois en fibres de carbone. Maxime est étudiant au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Tatjana Stevanovic.
  • Prix coup de cœur du public no 1– Bourse CRDIG : Abdessamad Jiloul – inspirons-nous du carton pour construire notre future maison. Abdessamad est étudiant au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Pierre Blanchet.
  • Prix coup de cœur du public no 2– Bourse FFGG : Vahideh Akbari – Michael-addition : A new born superhero in Wood densification. Vahideh est étudiante au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés sous la direction de Véronic Landry.
     

Vahideh représentera la FFGG lors de la finale institutionnelle UL, volet anglophone, du concours Ma thèse en 180 secondes en vue de représenter l’Université Laval à la finale de l’Est du Canada.

Maxime représentera la FFGG lors de la finale institutionnelle UL, volet francophone, en vue de participer au concours « Ma thèse en 180 secondes » de l’ACFAS.

Nous vous invitons à les encourager en suivant la webdiffusion de la finale ULaval (en français et en anglais) le 22 mars 2023 à 12 h sur la chaîne Youtube de la FESP.

Votre Comité organisateur MT180s FFGG édition 2023 :

Emmanuelle Rousseau et Shawn Lajoie – Semaine des sciences forestières
Marta Alonso Garcia – Centre d’étude de la forêt
Besma Bouslimi – Centre de recherche sur les matériaux renouvelables
Sonia Rivest – Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Sauphie Senneville – Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique

Photo

Six finissants au baccalauréat en génie géomatique reçoivent leur jonc d’ingénieur

17 mars 2023

Félicitations aux étudiants qui ont reçu leur jonc d’ingénieur dans le cadre de la cérémonie qui s’est tenue le dimanche 5 mars 2023 au Grand-Théâtre de Québec.

Les finissantes et finissants étaient accompagnés par Mme Michelle Fortin, ing., chargée d’enseignement au Département des sciences géomatiques.

Sur la photo :

  • Aleksandr Matveev
  • Éloïse Cummings
  • Catherine Gionet-Pichette
  • Guillaume Landry
  • Lola Szpiro

Absent : Justin Bellerose

Photo

Compétition nationale de géomatique - C'est un rendez-vous du 10 au 12 mars!

09 mars 2023

La Compétition nationale de géomatique (NGC) aura lieu cette année à l’Université Laval, du 10 au 12 mars. Pour plus d'informations sur la compétition : http://www.nationalgeomaticscomp.ca/index.html.

Cette compétition accueille des équipes d'étudiantes et d’étudiants du niveau baccalauréat provenant d'universités à travers le pays l'espace d'une fin de semaine pour résoudre une étude de cas géomatique et présenter sa solution devant un panel de juges, constitué de différents experts de l'industrie et du milieu académique. Des activités sociales, démonstrations technologiques, conférences sur les plus récentes avancées dans l'industrie sont également prévues lors de cette fin de semaine. 

Vous êtes invité(e) à assister aux présentations des équipes dès 15h, samedi le 11 mars, au local 2320-2330 (Salle Gilbert-Tardif) du Pavillon G.H. Kruger.

Venez aussi réseauter au Gala NGC 2023 samedi le 11 mars de 19h00 à 22h00! Pour seulement 25$, vous pourrez rencontrer les délégations et les gagnants de la Compétition nationale de géomatique, de même que plusieurs acteurs du milieu de la géomatique! Bouchées, boissons, photos et musique seront au rendez-vous! Le lien pour l’achat de billets pour le Gala est le suivant : https://www.eventbrite.com/e/gala-ngc-2023-ngc-2023-gala-tickets-559727117877. Hâtez-vous, les places sont limitées!

Au plaisir de vous y rencontrer.

Photo

Posez votre candidature aux Prix Chisholm de l’innovation en foresterie

20 février 2023

Organisés par l’Association des produits forestiers du Canada, les Prix Chisholm de l'innovation en foresterie sont remis aux lauréats d’un concours national destiné aux jeunes chercheuses et chercheurs qui se passionnent pour un éventail d'activités liées à la science forestière, aux produits utilisant des matières premières de la forêt, à l'amélioration des procédés ou à d'autres innovations le long de la chaîne de valeur du secteur forestier.

Ces prix ne visent pas seulement à récompenser la recherche et le développement, mais aussi à mettre en valeur le travail de la relève étudiante et en recherche qui s’intéressent à la foresterie et aux produits forestiers respectueux du climat, à la fabrication propre et à la bioéconomie forestière.

Les récipiendaires seront célébrés le 8 mai 2023, recevront un prix en espèces de 2 500 dollars canadiens et bénéficieront d'une promotion médiatique locale, régionale et nationale.

Les personnes posant leur candidature doivent être des étudiantes ou étudiants ou des chercheuses ou chercheurs âgés de 30 ans ou moins au 7 avril 2023. Ils doivent mener des projets de recherche et d'innovation dans le domaine de la foresterie, des produits forestiers et/ou des technologies de transformation des produits forestiers - avec des liens avec des universités, des centres de recherche publics ou privés et/ou des départements de recherche et d'innovation d'entreprises.

Thème 2023 : Promouvoir la décarbonisation dans le secteur des produits forestiers grâce à l’innovation dans la chaîne de valeur.

Pour plus d’information et pour poser votre candidature

Photo

« Allez vers l'étudiant étranger, qu'il soit Noir, Français, Arabe… On a besoin d'amour! »

20 février 2023

Ils viennent du Congo, du Bénin, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire et d'Haïti. Ils étudient, font de la recherche ou enseignent à l'Université Laval. Cinq membres de la communauté noire ont été réunis par la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) pour partager leur histoire, le 16 février, à midi. Des parcours remplis de rêves, de persévérance, mais aussi jalonnés de défis, dont celui de s'intégrer quand on est loin des siens. D'où cet appel du cœur de Sena Pricette Dovonou-Vinagbe: «Allez vers l'étudiant étranger, qu'il soit Noir, Français, Arabe… On a besoin d'amour!»

Lire la suite sur ULaval Nouvelles 

Photo

Le jumeau numérique, une image qui promet un grand virage

17 février 2023

Et si l'expression «si nous avions su» devenait moins usitée dans les prochaines années? C'est peut-être ce que produira l'usage accru des jumeaux numériques. Ces répliques virtuelles d'objet, de lieu ou de système physique permettent de prédire comment se comportera une machine dans des conditions données ou de prévoir les conséquences d'une catastrophe naturelle sur un environnement bâti.

«Parfois, je prends cette image pour simplifier la chose: le jumeau numérique permet d'éviter qu'on sorte la pelle, la pioche et les millions de dollars et d'attendre 20 ans pour voir si un projet tient ses promesses. Grâce aux capacités informatiques actuelles, il est possible de simuler et d'appréhender des phénomènes environnementaux et socioéconomiques complexes au sein d'un jumeau numérique. On peut alors tester différentes hypothèses, différents scénarios ou différentes mesures potentielles de mitigation pour faire face à tel ou tel problème. À partir de là, il est beaucoup plus facile de prendre des décisions éclairées», déclare Thierry Badard, professeur au Département des sciences géomatiques et instigateur d'une série d'ateliers sur les jumeaux numériques.

Le premier de ces ateliers, tenus sur la plateforme Zoom, a d'ailleurs permis à des dizaines de participants du Québec, du Maroc et de l'Europe d'en apprendre plus sur l'histoire et les concepts de base de cette nouvelle technologie.

Lire la suite sur ULaval nouvelles

Photo

Des avalanches de sédiments; Patrick Lajeunesse à l’émission Découverte

06 février 2023

Le dimanche 5 février dernier, Patrick Lajeunesse, professeur au Département de géographie de l’Université Laval, et Alexandre Normandeau, chercheur en géosciences marines à la Commission géologique du Canada, ont eu l’occasion d’expliquer le phénomène des avalanches de sédiments créés dans les canyons sous-marins du Saint-Laurent lors d’un segment de l’émission Découverte, de Radio-Canada.

Visionnez le reportage télé 
 


À propos de la recherche

[…] Alexandre Normandeau, chercheur en géosciences marines à la Commission géologique du Canada, et Patrick Lajeunesse, professeur au Département de géographie de l’Université Laval, ont cartographié depuis 2019 ces canyons de long en large grâce, entre autres, à un robot sous-marin.

« C'est un drone, ni plus ni moins. Il enregistre les données de positionnement, mais prend aussi des mesures de profondeur et des différentes caractéristiques du fond marin. »

— Une citation de Patrick Lajeunesse est professeur au Département de géographie à l’Université Laval

Au fil des ans et des relevés, ils ont observé des déplacements de dépôts massifs de sédiments au fond de ces canyons.

Ils sont associés à des avalanches de sédiments, qu’on appelle des courants de turbidité. Une dynamique semblable à celle des avalanches de neige, mais sous l’eau.

En se déplaçant dans le fond marin, ces masses de sédiments posent un risque pour des infrastructures, dont des câbles de télécommunication.

[…]

Lire l’article complet

Photo

Alexis Achim, récipiendaire d’une subvention Alliance du CRSNG

06 février 2023

Félicitations à Alexis Achim, professeur et vice-doyen à la recherche à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, qui a décroché une subvention Alliance du CRSNG pour un projet multidisciplinaire sur la valorisation des filaments de cellulose!

Ce projet vise à soutenir le développement d'applications à base de filaments de cellulose qui seront destinées aux secteurs de l'agriculture, de l'hygiène et de la santé, de la construction et de l'environnement. Trois types de produits visent à être développés via ce projet :

  1. Bioproduits agricoles
  2. Papiers antimicrobiens
  3. Produits en béton

Des analyses du cycle de vie subséquentes permettront à ces nouveaux produits d’être comparés avec des produits conventionnels afin d'évaluer leurs performances environnementales.

Ce projet bénéficiera d’un financement de 746 788$ sur trois ans, dont 60% du montant proviendra de contributions publiques (40% du CRSNG et 20% du CRIBIQ) et 40% du partenaire industriel Kruger inc.

Équipe

Ce projet pourra compter sur la participation d’une équipe multidisciplinaire :

Équipe de recherche :
Alexis Achim (chercheur principal), CRMR, Université Laval
Tatjana Stevanovic, CRMR, Université Laval
Véronic Landry, CRMR, Université Laval
Alain Cloutier, CRMR, Université Laval
Benoît Bissonnette, CRIB, Université Laval
Nabil Amara, Faculté des sciences de l’administration, Université Laval
Julie Jean, FSAA, Université Laval
Annie Levasseur, ÉTS

Équipe de collaborateurs :
Rémy Lambert, FSAA, Université Laval
Sébastien Lange, CCTT Biopterre
Julien Bley, CCTT Innofibre

Photo

Un tourisme plus vert et plus diversifié à Québec

01 février 2023

Un bel l’article du média Le Carrefour de Québec, qui s'est entretenu avec Laurent Bourdeau, professeur au Département de géographie et spécialiste en tourisme sur le sujet du tourisme responsable au Québec.

« La Ville de Québec a toujours été une ville très touristique, mais comme ailleurs dans le monde, le tourisme a été affecté par la pandémie et la lutte contre les changements climatiques. C’est pour cette raison que l’on a pu constater des changements dans l’offre touristique et dans l’approche touristique qui inclut maintenant une réflexion écologique.

Pendant la pandémie, comme les frontières étaient fermées, il y a eu une grosse baisse du tourisme en l’absence des touristes internationaux. Cela a eu un impact positif sur le tourisme qui est devenu plus local, sauf pour des villes comme Québec ou Montréal puisque les touristes viennent principalement de l’international, explique Laurent Bourdeau, professeur au Département de géographie, spécialiste en tourisme, de l’Université Laval.

En effet, les retombées économiques du tourisme ont été moins grandes sans les touristes internationaux puisque ceux-ci dépensent plus que les Québécois. Il y a beaucoup d’entreprises (ex. : restaurants, hôtels, etc.) qui n’ont survécu à la pandémie que grâce aux subventions des gouvernements.

« La pandémie, ça nous a fait réaliser une chose : c’est qu’il y a des entreprises touristiques au Québec qui ont été débordées hors des grands centres urbains. Des régions comme l’Estrie, les Laurentides, la Gaspésie, le Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord, où il y a eu une très forte fréquentation, parfois trop forte. » – Laurent Bourdeau [...]  »

Consulter l’article complet sur Le Carrefour de Québec

Photo

Lunette méridienne astronomique ajoutée au Musée géomatique

27 janvier 2023

Un nouvel instrument a fait son arrivée au Musée géomatique! Il s'agit d'une lunette méridienne retrouvée dans un laboratoire du PEPS.

Une lunette méridienne permet de synchroniser horloges et chronomètres en comparant l’heure indiquée par ceux-ci et l’heure calculée par l’observation du passage d’étoiles au méridien local. L’axe optique de la lunette étant préalablement orienté en direction nord ou sud, l’instant où une étoile traverse le fil vertical du réticule permet de calculer, avec l’aide de tables astronomiques, le temps sidéral local (TSL) puis le temps solaire moyen local (TSML).

Cet instrument (d’une distance focale de 30’’) a été fabriqué par la compagnie Troughton & Simms de Londres, probablement au milieu du 19e siècle.

Passez l'admirer au Musée géomatique du pavillon Casault!

Photo

MobiliSIG, une application signée ULaval pour aider les personnes à mobilité réduite

19 janvier 2023

C’est entouré d’une équipe de chercheurs, d’étudiants et de professionnels de recherche que Mir Abolfazl Mostafavi, professeur titulaire au Département des sciences géomatiques de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique a développé l’application mobile MobiliSIG, destinée à améliorer les déplacements du quotidien des personnes à mobilité réduite dans leur quartier.

Visionnez le reportage réalisé par AMI-télé pour en savoir plus sur l’application.

Visionner la vidéo