Aller au contenu principal

Actualités

Photo

Des chercheurs en géomatique contribueront à trouver des mesures innovantes grâce aux technologies géospatiales lors des inondations.

14 juin 2019

Le ministère de la Sécurité publique du Québec octroie 4,6M$ à un regroupement de chercheurs de l’Université Laval, qui travailleront sur la problématique des inondations printanières en partenariat avec le Ministère, les municipalités et les citoyens. L’annonce a été faite à Québec, le mardi 11 juin, par la ministre Geneviève Guilbault.

«À la suite des inondations de 2017 et de 2019, a déclaré la ministre, nous n’en sommes plus à nous demander quand surviendront les prochains sinistres, mais bien comment nous pouvons les prévenir. Pour l’ensemble des Québécois, nous devons être proactifs et nous doter de moyens pour appuyer nos actions et nos interventions. C’est ce que nous faisons, en assumant pleinement nos responsabilités en prévention des risques.»

Pour sa part, la rectrice Sophie D’Amours a affirmé que les projets de recherche qui seront menés à l’Université Laval permettront d’offrir une formation de haut niveau afin d’assurer une relève innovante dans le domaine du génie civil, du génie des eaux et de la géomatique. «Nous pourrons ainsi recruter les meilleurs candidats, embaucher des professeurs chevronnés, offrir plus de stages à nos étudiants et étudiantes, et les former pour qu’ils soient aptes à proposer des solutions aux défis des inondations et à répondre aux besoins croissants dans le domaine», a-t-elle ajouté. [...]

Plusieurs professeurs et étudiants participeront aux projets de recherche. Ils proviendront de deux départements, celui de génie civil et de génie des eaux et celui des sciences géomatiques. En génie des eaux, les professeurs Daniel Nadeau et François Anctil appuieront le professeur Morse dans les projets FLUTEIS et ORACLE-1. En géomatique, le professeur Thierry Badard aura quant à lui la pleine responsabilité du projet ORACLE-2.

«Nous apportons une expertise complémentaire à l’équipe de génie des eaux, souligne, pour sa part, le professeur Badard, directeur du Centre de recherche en géomatique. Notre projet ORACLE-2 repose sur l’utilisation des plus récentes technologies d’acquisition de données géospatiales, comme le LiDAR terrestre et aéroporté, et sur les méthodes les plus avancées de traitement et d’analyse de données localisées, telles que la géovisualisation avancée et immersive.»

Lire l'article complet Inondations printanières, Le Fil, 11 juin 2019

Crédit photo: Joe Alvoeiro/Croix-Rouge canadienne